Les Foulards rouges – 5 (Cécile Duquenne)

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Épisode 5 – Mastermind, Bragelonne, 51 pages

 

Résumé :

Plongez avec Lara dans l’enfer de Bagne, planète-prison où le danger se cache partout, au cœur de chacun de ses sinistres habitants, et même derrière chaque goutte d’eau, chaque ressource naturelle de cette terre irradiée.

Lorsque Lara sort de l’inconscience, elle se rend tout de suite compte qu’elle est en bien mauvaise posture – prisonnière des Foulards Noirs, et qui plus est, bientôt confrontée à un ennemi revenu d’entre les morts. Heureusement, elle peut compter sur le soutien indéfectible de son très cher Will, caché dans un repli de son corsage…

Critique :

Je suis un peu déçue. Je me doutais bien du retour d’un des personnages, mais je m’attendais à des révélations plus explosives. La première partie se passe dans un endroit où j’ai eu du mal à me projeter. Il y a des containers partout, mais on y marche dessus, c’est labyrinthique, bref je m’y suis perdue alors que Lara arrive à s’y retrouver. Tant mieux en même temps, car être prisonnière des foulards noirs, c’est flippant… quoique… il y a tout ce que pourrait rêver un bagnard ! Une salle de bains entre autre… Alors pourquoi s’échapper ? Et quelle facilité pour s’enfuir ! Tout est trop simple… Bon, peut-être que c’est fait exprès, mais c’est étonnant. Les retrouvailles entre Renaud et Lara sont sympathiques, mais je ne comprends pas pourquoi Lara ne démonte pas Renaud à coup d’insultes et de coups, vu la révélation qu’il lui a faite. Je la trouve très zen, même si je me doute bien qu’elle est éreintée par sa fuite et qu’elle n’a plus la force de piquer une crise. La fin de l’épisode est plutôt intéressante. On vit la confrontation entre le père et la fille et on y découvre un traitre bien caché. J’ai adoré cette partie, car elle nous relance dans l’intrigue. En conclusion, je dirai que cet épisode est agréable, mais qu’il y a une partie à mon avis inutile (celle des containers). A confirmer avec la suite bien sûr !

Une dernière remarque qui me tient à cœur : sur le site de Bragelonne, l’épisode est soi-disant de 136 pages… Sur immatériel, il est de 60 pages… Et finalement, quand vous le lisez, vous vous rendez compte qu’il est de 51 pages ! Les 9 dernières pages sont en réalité la présentation et les remerciements de l’auteur (plus la promotion des éditions). Et on les retrouve à chaque épisode. Je ne comprends pas pourquoi ils ne les mettent pas uniquement sur le premier épisode ou sur le dernier. Le lecteur qui achète l’épisode 5 a forcément lu les épisodes précédents et donc ces 9 pages (moi-même je les ai lu au premier épisode), pourquoi les répéter à chaque fois et nous faire croire à 60 pages d’histoire ?

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