Le mois de novembre est le mois de l’écriture par excellence, car c’est le rendez-vous annuel du nanowrimo, challenge où chaque participant tente d’écrire 50 000 mots en trente jours. Comme chaque année depuis 2012, je participe à ce défi. Je n’ai jamais réussi à atteindre les 50 000 mots, tout simplement parce que mes romans sont plus petits et que je n’ai pas assez de temps pour tenir un rythme aussi soutenu. Toutefois, j’ai déjà réussi deux romans de 15 000 mots en 2012 et 2013. Cette année, je vise 20 000 mots avec mon roman steampunk intitulé Cassie et la Multivue (titre provisoire).
Résumé :
Cassie rêve de devenir l’élève du célèbre savant Alastair Beauchamps, mais celui-ci, associable, est difficile à aborder. Elle décide alors de se rendre chez lui et découvre d’étranges engins dans son grenier. Sans le vouloir, elle traverse le rayon lumineux d’une machine qui réveille en elle un pouvoir enfouie au fond de son esprit. Commence alors d’étonnantes visions. Pourquoi ces gens qu’elle voit ne répondent pas quand elle les appelle ? Pourquoi ces lieux sont-ils à la fois similaires à ceux qu’elle connait et différents ? Beauchamps aura peut-être une explication…
Un petit extrait (premier jet) :
Elle plongea une main dans l’eau fraîche et s’amusa à faire des ronds. Cela lui rappela les tourbillons et les changements qu’elle avait vécu chez elle. Elle redressa la tête et regarda autour d’elle, deux femmes discutaient en se promenant. Un enfant leur courrait autour, essayant d’attraper un papillon qui virevoltait dans tous les sens. De l’autre côté, un vieil homme parlait tout seul sur son banc, et un autre étudiait avec intérêt un parterre de fleurs. Cassie sortit sa main de l’eau et la posa à plat sur le rebord de pierre de la fontaine. Rien ne bougea. Elle plaça alors sa seconde main, de la même manière. Du coin de l’œil, elle vit que les personnes s’étaient figées en même temps que le bruit avait disparu. Le vertige la saisit et l’emporta à nouveau. La fontaine était toujours là, mais il y avait d’autres personnes dans le parc : une femme à l’allure distinguée était accrochée au revers du bras d’un homme au chapeau. Ils passèrent devant elle en l’ignorant.
— Excusez-moi ? demanda Cassie en ne bougeant pas de sa place. Pourriez-vous me dire où nous sommes ?
Le couple ne l’entendit pas. Malgré l’insistance de la jeune femme, personne ne lui répondit.
Je viens de dépasser les 5 000 mots.
Bon courage !
Je participe aussi 🙂
Merci Lullaby !
Tu participes sous quel pseudo sur le site du nanowrimo ? Je t’ai cherché pour te rajouter dans mes « buddies », mais il y a trop de lullaby !
Tu vises les 50k ou plus raisonnable ?
Bon courage pour la suite.