Le temps passe vite et nous sommes déjà à mi-parcours du nanowrimo. Un petit bilan de mes avancées s’impose.
Voici un aperçu de ce que j’ai écrit depuis le début du mois de novembre. Normalement, je devrais écrire 1667 mots / jour pour réussir et atteindre les 50 000 mots du nano. Le « Daily average » m’indique que je suis à 1309 mots / jour, ce qui est un bon rythme. Néanmoins, à la date d’aujourd’hui, j’aurais dû atteindre 21 667 mots, j’ai donc un retard de 3 338 mots. C’est tout à fait rattrapable si je continue comme ça avec quelques pointes supplémentaires. Le challenge n’est pas facile, car c’est fatigant d’écrire autant, mais c’est motivant de voir le projet avancer aussi vite.
J’ai changé en cours de route de projet d’écriture, il ne s’agit donc pas de L’horloge astronomique, ni du Portail des Titans. Il s’agit d’épisodes d’un peu plus de 20 pages, intitulés Les Cours du Professeur Oxlan.
Je vous livre un extrait du Cours 1 : A l’époque de Louis XIV (il s’agit encore d’un premier jet, la relecture de l’ensemble se fera après le nano) :
Assis à son bureau, devant une classe vide, le professeur Oxlan réfléchissait. Une nouvelle année commençait et ils savaient déjà quel genre d’élèves il aurait en face de lui plus de trois heures par semaine. Il les avait déjà eu l’année précédente et il n’avait aucun doute sur la médiocrité de leurs connaissances en histoire. La fainéantise les empêchait de vivre pleinement la passion de cette matière. À chaque devoir, ils allaient copier bêtement ce qu’internet leur donnait sans vérifier la source, la cohérence historique ou même l’orthographe du texte. Ils manquaient de curiosité c’est pourquoi le professeur Oxlan avait décidé de changer sa méthode d’enseignement. Il ne servait à rien de leur faire passer de pénibles heures à l’écouter s’ils ne retenaient rien. La cinquantaine approchant, les cheveux grisonnants, Oxlan n’avait pas dit son dernier mot. Il tourna la tête et regarda la machine qu’il avait acheté au laboratoire de l’Institut d’Études Historiques de l’université d’Agrippine. La démonstration qu’on lui avait faite l’avait conforté dans son achat. L’Isiothèque était un engin révolutionnaire. Oxlan se leva, faisant grincer sa chaise sur le parquet, et descendit de l’estrade pour s’approcher de la machine. Elle ressemblait à une simple imprimante, il y avait un capot que l’on levait et une vitre sur laquelle on posait une feuille. Seulement, au lieu de la copier ou de la scanner, elle était analysée, traitée et transformée. Un sourire envahit le visage du professeur. Quand les élèves découvriront ce qui se produirait à la lecture de leurs devoirs, l’enseignement de l’histoire changerait leur façon de voir la vie. D’une main curieuse, Oxlan définit les contours d’un objet à la forme d’une grosse loupe. C’est là que tout se jouait.
Le défi continue !