Synopsis :
Hiver 1620.
Les premiers feux de la guerre de Trente Ans dévorent le Saint empire romain germanique mais épargnent Wielstadt. Protégée depuis toujours par un dragon, cette ville allemande est le théâtre d’une autre bataille qu’un exorciste en armes, le chevalier Kantz, mène seul contre le Mal.
Mon avis :
Les Ombres de Wielstadt est le premier tome d’une trilogie nommée Wielstadt. Dans ce volume, on découvre une ville enneigée, Wielstadt, dont les rues ne sont pas très sûres malgré la garde vigilante d’un dragon mystérieux. Une série de meurtres, particulièrement horrible, sévit dans la ville et ne semble pas être l’œuvre de simples humains. Kantz, le personnage principal, possède un pouvoir capable de neutraliser les créatures venues de « l’autre côté ». Il se lance alors dans une enquête difficile avec plus ou moins d’aide (Que cache le chef des gardes de la ville ? Et qui est cette femme en rouge qui apparait dans son carrosse à un moment propice ?). L’ambiance du récit est noire. On tremble à chaque nouveau meurtre, et le final, explosif, laisse de nombreuses questions en suspens. Ce roman est vraiment différent de la trilogie du Paris des Merveilles que j’avais lu précédemment, surtout dans l’ambiance très moyenâgeuse et le caractère sombre de l’histoire. Kantz, lui-même est un personnage étrange (On ne connait rien de son passé et de la manière dont il a acquis son pouvoir). L’écriture de Pierre Pevel reste quant à elle toujours aussi fluide et agréable à lire.
Si vous n’avez pas cet ouvrage dans votre bibliothèque, ne tardez plus !