L’invention de Morel (Adolfo Bioy Casares)

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1940
116 pages

Quatrième de couverture :

Un homme en fuite trouve refuge sur une île déserte. Un lieu étrange, dominé par une villa immense et somptueuse dont les sous-sols recèlent une machinerie aux fonctions incompréhensibles. L’île, pourtant, n’est pas si déserte qu’elle l’a semblé de prime abord. Des estivants, réunis sur place par un certain Morel, s’engagent dans une fête languide dont le rituel parait se reproduire à l’infini.

Critique :

Le livre est écrit comme un journal, il relate les découvertes d’un homme qui tente de survivre sur une île. J’ai trouvé la lecture difficile, car le texte reflète les émotions, les pensées et les observations du personnage principal (ses délires et son désespoir aussi). Et cela de façon un peu hachés. Néanmoins, très vite, on est saisi par l’étrange phénomène qui se présente devant ses yeux. La crainte, la curiosité et même l’amour se mélangent dans sa tête, et nous vivons cela de l’intérieur. Nous menons l’enquête à ses côtés et c’est avec surprise que nous découvrons la chute. La fin du livre est superbe. J’ai beaucoup aimé l’ensemble, même si le livre n’est pas facile au premier abord.

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