2/08/2016

Fin du camp nano – Juillet 2016

Le camp nano de cet été ne fut pas de tout repos. Il y a eu des hauts et des bas : je n’étais pas inspiré certains jours alors que je pouvais écrire mille mots d’autres jours. Les statistiques parlent d’eux même :

Camp_nano_Juillet_2016_Fin

L’objectif que j’avais fixé était de 25 000 mots, ce qui semblait très ambitieux vu que le seul nano que j’ai réussi était un 15 000 mots. J’ai tout de même écrit 12 132 mots, c’est-à-dire presque 50%. Ceci m’a permis d’avancer sur les épisodes des Cours du Professeur Oxlan. Je vous ferai une petite présentation de ces fameux « cours » dont je vous parle depuis un certain temps. J’attends d’en avoir écrit 5 pour vous en parler plus en détails.

Prochain nano en novembre !

12/07/2016

Camp nano – Juillet 2016

Le camp nano a commencé depuis plus de 10 jours et la folie de l’écriture est de retour. A cette occasion, j’ai décidé de travailler sur deux projets différents :

  • Un nouveau roman intitulé Survivre au Paradis

Synopsis : Arthur, Manon, Rebecca, Inès, Franck et Tom sont les six victimes du dernier attentat survenu dans le métro. Alors que leurs funérailles s’organisent parmi les vivants, ils se réveillent au milieu d’une prairie idyllique. Tout laisse penser qu’ils sont au paradis : des troupeaux de bisons broutent au loin, le soleil est agréable et les fleurs enjolivent les lieux. Pourtant, il n’y a personne à l’horizon et la faim commence à les tirailler. Pour comprendre où ils se trouvent et ce qu’il s’est passé, ils vont devoir survivre dans un environnement bien différent du monde moderne. Peut-être trouveront-ils le kamikaze ? Peut-être vont-ils découvrir d’autres humains ou même un dieu ? Peut-être…

  • La suite des épisodes de : Les Cours du Professeur Oxlan

Synopsis : Le Professeur Oxlan enseigne l’histoire dans un lycée. Passionné, il a toujours voulu transmettre sa vocation à ses élèves. Toutefois, au fil des années, son travail est devenu ennuyeux, car ses classes ne s’intéressent pas à ses cours. Triste constat. Heureusement, Oxlan n’est pas prêt à abandonner et décide d’innover ses cours. Il achète au laboratoire d’une université un engin appelé Isiothèque. Cette machine a l’apparence d’une simple photocopieuse, sauf qu’elle ne fonctionne pas de la même manière puisqu’elle envoie les élèves dans le passé avec un rôle et un objectif à réussir en trois jours… Apprendront-il mieux l’histoire en la vivant ?

Voici mes statistiques pour l’instant :

Objectif : 25 000 mots Actuel : 9 541 mots

Objectif : 25 000 mots
Actuel : 9 541 mots

Concrètement, mes premières avancées ont été :

  • 2 chapitres dans Survivre au Paradis
  • L’épisode du cours sur le Paléozoïque est terminé

Je ne suis pas loin des 50% de mon objectif.

smiley_heureux

14/01/2016

Mes Projets 2016

Comme chaque début d’année, je fais une petite liste des projets que je souhaite écrire, des relectures à faire et des objectifs à tenir. C’est un bon moyen de se motiver et de ne pas se laisser aller à la fainéantise aiguë. Par contre, je ne ferai pas de bilan de l’année 2015, même si elle fut très productive. 2016 a déjà commencé et il est temps d’aller de l’avant.smiley_sportif

La plateforme cocyclics propose toujours autant de challenges et un dynamisme inégalable, alors je me suis inscrite à deux défis.

Challenge 1er jet : j’avais déjà participé à plusieurs reprises les années précédentes. Il s’agit d’écrire dans l’année le 1er jet d’un roman. Voici les détails de mon projet :

Titre du roman : Les rêves de Terra-3A

Genre : SF – Fantastique

Public visé : Adulte

Nombre de signes/mots prévus : 300 000 signes

À lire si vous aimez :
— L’aventure
— Les objets qui parlent
— Les dilemnes
Vous n’y trouverez pas :
— Des combats spatiaux
— De l’horreur
— De la Hard SF

Résumé :

Clara vit depuis peu sur Terra-3A, une station spatiale constituée de trois tours reliées entre elles par un bloc central. Installée dans un petit studio au niveau des “Îles de l’est”, la jeune femme jouit d’une vie tranquille : la journée, elle travaille dans les jardins hydroponiques tandis qu’elle passe ses soirées avec des amis ou sa voisine, Janet, une voyante en formation. Son talent pour faire pousser les plantes et soigner les fleurs suscite l’admiration et la jalousie de ses collègues, mais un jour, elle réussit l’exploit de ressusciter un arbuste mort et prêt à être jeté dans l’incinérateur. Son don ressemble plus à un étrange pouvoir qu’à un simple talent de jardinier. Aurait-elle la capacité de donner vie à l’inanimé ? Avoir un miroir qui miaule, une bouilloire qui veut partir au pôle nord car elle a trop chaud ou un livre qui refuse qu’on l’ouvre la confortent dans cette idée. Pourtant, Clara ne mesure pas l’étendue de son pouvoir jusqu’au jour où elle modifie par inadvertance le comportement de l’intelligence artificielle qui contrôle Terra-3A. Pourquoi ce supra-ordinateur se met soudain à chantonner, à aimer la poésie et à rêver de liberté en oubliant de gérer la station ? Clara aurait-elle mise en danger la population des trois tours ? Les premières catastrophes semblent le confirmer. Aidée de Janet, d’un faux inspecteur et de ses nouveaux amis animés, réussira-t-elle à raisonner l’intelligence artificielle de Terra-3A de reprendre du service ?

Challenge 1 mois / 1 nouvelle : celui-ci est beaucoup plus difficile, car il faut écrire une nouvelle par mois, soit 12 nouvelles dans l’année. Néanmoins, c’est mon grand retour dans l’écriture des nouvelles. Cela fait plusieurs années que je me consacrais uniquement à des romans ou à des novellas, mais l’envie revient d’écrire plus court. J’ai donc attaqué en début de semaine ma première nouvelle de l’année. Croisons les doigts pour que le format court ne me pousse pas à écrire de nouveaux romans.

En plus de ces deux défis, il faut que je termine mon projet du nano, une série d’épisodes appelée Les Cours du Professeur Oxlan. Il me reste 2 épisodes à terminer et un autre à écrire entièrement, ainsi j’aurais 5 épisodes qui constituent la première partie de la série.

Du point de vue des relectures, j’ai plusieurs projets sur le feu, mais je n’en retiendrai que 3 pour cette année :

  • L’Ascenseur Voyageur, Tome 1 : Ascor. Eh oui, ce roman jeunesse est toujours en relecture. Après être passé entre les mains de plusieurs bétalecteurs, il est en dernière phase de correction. Il faudrait que je le lâche une bonne fois pour toute… On y croit pour cette année !
  • Cassie et la Multivue : une novella steampunk que j’avais beaucoup aimé écrire.
  • Les Cartes du Jeu : une nouvelle depuis trop longtemps dans mes tiroirs.

Mes objectifs, bien sûr, sont de réussir à écrire et relire tous ces projets.

Je me lance dans cette aventure avec plaisir. smiley_heureux

2/12/2015

Bilan de fin de nano 2015

Et voilà, le nanowrimo 2015 est terminé ! Il est l’heure de faire le bilan. J’ai écrit 33 701 mots, ce qui veut dire que je ne suis pas arrivée jusqu’au bout (50 000 mots), mais que j’ai doublé ce que j’étais capable d’écrire dans les précédents nano ou camps nano. Voici ci-dessous le graphe de mon avancée au fil du mois. Je la trouve plutôt régulière, même si elle s’éloigne progressivement de la diagonale d’un bon nanoteur.

 

nano_2015_fin

J’ai écrit trois histoires en novembre, dont une est encore en cours. Il s’agit des Cours du Professeur Oxlan. Ce professeur de lycée, déçu de voir ses élèves si peu intéressés par ses cours, décide de changer le fonctionnement de ses cours. Il acquiert l’isiothèque, une machine étrange, qui va lui permettre de faire « vivre pleinement l’histoire » à sa classe…

Je pense auto-éditer ces petites histoires en epub. Je serai donc amenée à vous en parler régulièrement. Pour vous donner l’eau à la bouche, voici plusieurs extraits du nano (c’est toujours du premier jet).

Un extrait du Cours 1 : A l’époque de Louis XIV

Il fit une nouvelle inclinaison du buste et un nouveau baisemain avant de quitter la pièce. Anna s’enfonça dans son fauteuil en soupirant. Dans quelle galère les avait envoyé le professeur Oxlan ? Il voulait que l’on vive pleinement l’histoire. Eh bien, c’était réussi ! Elle passa une main dans ses cheveux, mais s’arrêta aussitôt, ceux-ci était attachés d’une façon si complexe qu’elle eut peur de faire tout tomber. Elle se leva tant bien que mal et balaya le petit salon avant de faire un point sur ce qui lui arrivait. L’invitation du comte d’Audrancourt tombait à pic puisqu’il faisait partie de son objectif. Comment allait-elle faire pour qu’on lui offre un collier en diamant si ce n’était en le courtisant ? Oxlan avait une bien piètre opinion des femmes en les réduisant à un rôle semblable. Elle lui en ferait la remarque. À présent, il fallait agir, car elle comptait bien réussir cette mission.

Un extrait du Cours 2 : Au temps des pyramides

Quelqu’un tambourina à la porte. Justin leva la tête comme un pantin dont on aurait tiré la ficelle au bon moment. Le regard brumeux, il fixa la porte d’où venait le bruit. Un mal de crâne le saisit alors qu’il criait au fauteur de trouble de l’autre côté :

— Une minute !

Une voix remplaça le bruit.

— Maitre, nous sommes arrivés. Le responsable du chantier ne va pas tarder.

— Très bien, j’arrive, répondit Justin machinalement avant de regarder la pièce dans laquelle il venait d’atterrir après avoir scanné sa fiche dans l’isiothèque. Il s’agissait d’une cabine de bateau. Devant lui, une petite table avec une tablette inscrite. Il fut surpris de comprendre ce qui y était inscrit : le contenu d’une cargaison. À côté se trouvait une natte sur laquelle les égyptiens dormaient habituellement et un petit coffret à son extrémité. Curieux, il se leva et inspecta l’intérieur de l’objet : il y avait du papyrus vierge, des figurines sculptés et au fond un très beau bijou en lapis-lazuli. Justin le saisit, c’était un bracelet sur lequel était gravé des symboles divins. Il voulut le mettre lorsqu’il se rendit compte qu’il en avait déjà à chaque poignet. Le torse nu, il avait également un collier autour du cou et un simple pagne. Ses sandales étaient sommaires.

Et enfin, un extrait du Cours 3 : Chez les Pictes

Benjamin fit semblant de suivre tout en cherchant la feuille du professeur Oxlan. Il la trouva dans l’une de ses poches de pantalon, mais la laissa là en attendant d’être seul pour prendre connaissance de son objectif. Soudain, il vit apparaitre une flamme bleue au creux de la main de l’homme. Celle-ci s’agrandit puis se détacha de sa paume et s’éleva au centre de la main en crochet. Les yeux écarquillés, l’adolescent ne quitta plus la démonstration. La flamme se transforma en une petite boule lumineuse. Par un mouvement habile des doigts, il l’a fait sortir progressivement de sa main pour la projeter soudain au-dessus d’eux, elle éclata tel un feu d’artifice en projetant de petites flammèche un peu partout.

— C’est de la magie ! s’exclama Benjamin, surpris.

— Bien sûr, répondit l’autre. Que croyais-tu que c’était ? Je suis druide tout de même. Est-ce que tu as compris la façon de faire ?

L’adolescent regarda ses mains, comme un ahuri qui découvrait une chose impossible en temps normal. Il savait que la magie n’existait pas, qu’elle se trouvait uniquement dans les livres et les films, mais ce qu’il venait de voir était bien réel. Il y avait forcément une erreur. Jamais durant l’histoire, la magie n’avait eu de place. Certes, les druides étaient des personnages mystérieux. Il les voyait plutôt vieux avec une barbe longue et blanche, mais ils étaient surtout connus pour être des guérisseurs, pas des sorciers, même si une aura mystique les entourait.

A présent, les relectures commencent.

A bientôt pour une nouvelle aventure !

14/11/2015

Un point sur le Nanowrimo 2015

Le temps passe vite et nous sommes déjà à mi-parcours du nanowrimo. Un petit bilan de mes avancées s’impose.

Voici un aperçu de ce que j’ai écrit depuis le début du mois de novembre. Normalement, je devrais écrire 1667 mots / jour pour réussir et atteindre les 50 000 mots du nano. Le « Daily average » m’indique que je suis à 1309 mots / jour, ce qui est un bon rythme. Néanmoins, à la date d’aujourd’hui, j’aurais dû atteindre 21 667 mots, j’ai donc un retard de 3 338 mots. C’est tout à fait rattrapable si je continue comme ça avec quelques pointes supplémentaires. Le challenge n’est pas facile, car c’est fatigant d’écrire autant, mais c’est motivant de voir le projet avancer aussi vite.

Mon nano à mi-parcours

J’ai changé en cours de route de projet d’écriture, il ne s’agit donc pas de L’horloge astronomique, ni du Portail des Titans. Il s’agit d’épisodes d’un peu plus de 20 pages, intitulés Les Cours du Professeur Oxlan.

Je vous livre un extrait du Cours 1 : A l’époque de Louis XIV (il s’agit encore d’un premier jet, la relecture de l’ensemble se fera après le nano) :

Assis à son bureau, devant une classe vide, le professeur Oxlan réfléchissait. Une nouvelle année commençait et ils savaient déjà quel genre d’élèves il aurait en face de lui plus de trois heures par semaine. Il les avait déjà eu l’année précédente et il n’avait aucun doute sur la médiocrité de leurs connaissances en histoire. La fainéantise les empêchait de vivre pleinement la passion de cette matière. À chaque devoir, ils allaient copier bêtement ce qu’internet leur donnait sans vérifier la source, la cohérence historique ou même l’orthographe du texte. Ils manquaient de curiosité c’est pourquoi le professeur Oxlan avait décidé de changer sa méthode d’enseignement. Il ne servait à rien de leur faire passer de pénibles heures à l’écouter s’ils ne retenaient rien. La cinquantaine approchant, les cheveux grisonnants, Oxlan n’avait pas dit son dernier mot. Il tourna la tête et regarda la machine qu’il avait acheté au laboratoire de l’Institut d’Études Historiques de l’université d’Agrippine. La démonstration qu’on lui avait faite l’avait conforté dans son achat. L’Isiothèque était un engin révolutionnaire. Oxlan se leva, faisant grincer sa chaise sur le parquet, et descendit de l’estrade pour s’approcher de la machine. Elle ressemblait à une simple imprimante, il y avait un capot que l’on levait et une vitre sur laquelle on posait une feuille. Seulement, au lieu de la copier ou de la scanner, elle était analysée, traitée et transformée. Un sourire envahit le visage du professeur. Quand les élèves découvriront ce qui se produirait à la lecture de leurs devoirs, l’enseignement de l’histoire changerait leur façon de voir la vie. D’une main curieuse, Oxlan définit les contours d’un objet à la forme d’une grosse loupe. C’est là que tout se jouait.

Le défi continue !

8/10/2015

Nanowrimo 2015

CampNaNo-2015

Chaque année au mois de novembre, le nanowrimo revient avec son éternel objectif : écrire un roman en 30 jours. Eh bien, cette fois-ci, j’ai décidé de réellement relever le défi. Comme mes romans ne dépassent jamais 30k (je n’aime pas faire plus long), je vais en écrire deux pour atteindre l’objectif de 50k et même plus, qui sait ?

Synopsis :

L’horloge Astronomique

horloge-astronomique-nano

Après un étrange tremblement de terre à Prague, Vega se retrouve au milieu du néant. Assise sur une plateforme mouvante, elle comprend que le monde est parti en lambeaux et que seuls des morceaux subsistent sous la forme de dalle carré. Sa plateforme a pourtant une particularité : l’horloge astronomique de l’hôtel de ville de Prague est représentée en relief, comme un rappel du lieu que Vega visitait. Perdue, la jeune femme se lance à la recherche de survivants, mais sur ces dalles ne se pressent pas que des êtres humains, le danger rode dans le noir, et quand une lumière apparait au loin, la méfiance est de rigueur.

Que doit-elle faire ? Retrouver les différentes parties de l’horloge astronomique ? Faire confiance aux naufragés du néant ? Ou tout simplement sauter de la plateforme ?

Le Portail des Titans

portail

Un accident tragique vient prendre les vies d’Erika et de son mari. Alors que sur Terre, la jeune femme est enterrée, elle réapparait dans la cité des Titans à la sortie de grands portails. Perdue, elle n’a plus beaucoup de souvenirs de sa vie humaine. Elle est accueillie par les anges qui, après examen, la déclare Yori, une entité sans particularité. Elle va pouvoir renaitre dans le Ciel des Yori et se reposer. Néanmoins, ses pensées sont pour son mari. Où est-il ? Pourquoi n’est-il pas lui aussi parmi les Yori ? Un ange, dénommé Jarel, s’intéresse également de près à elle. La ressemblance avec sa bien-aimée disparue est troublante. Cherchant chacun les réponses à leurs questions, ils vont devoir parcourir le monde, visitant la Tour des Vaporés, les Coulées des Profondeurs, la Cité des Anges, allant même jusqu’à la quiétude des Jardins luxuriants des Titans. L’espoir peut-il résister à tant de lieux et de découvertes ?

Extrait de L’horloge astronomique :

Vega ouvrit difficilement les yeux. Elle avait mal au crâne et des courbatures partout. Allongée sur le dos, elle observa les ténèbres qui s’étendaient au-dessus d’elle. Elle n’avait pas la force de bouger. Sa gorge était sèche et ses lèvres gercées. Comment s’était-elle retrouvée ici ? Elle fouilla dans sa mémoire, malgré les élancements de sa tête. Elle se souvenait d’un bruit terrifiant puis d’un effondrement. Elle se revoyait avec ses amies sur la place de la Vieille-Ville à Prague, l’appareil photo dans les mains, face à la superbe horloge astronomique de l’hôtel de ville. Tout le monde attendait 18h pour voir s’animer les automates et les cadrans. À l’heure dite, le sol avait vibré, déstabilisant les touristes réunis sur la place. À plusieurs reprises, telles les répliques d’un séisme, les vibrations s’étaient accentuées, fissurant les fondations des bâtiments alentours. Puis, il y eut ce grondement infernal, suivi de secousses plus violentes. Vega avait vu l’hôtel de ville se fissurer et tomber comme un château de carte. L’horloge astronomique était sortie de son cadre pour éclater en morceaux sur les spectateurs les plus proches. Les cris d’horreur avait empli la place et les gens courraient en tout sens. Pourquoi n’avait-elle pas réagi ? Elle se rappelait sa terreur et son incapacité à bouger. Ses amies avaient disparu, sans doute avait-elle fui depuis longtemps. Était-ce la peur qui l’avait paralysée ? Elle avait vu les dalles de la place se morceler autour d’elle, puis il y avait eu la chute. Elle était tombée dans un trou béant qui avait avalé à sa suite le lieu tout entier.

Vous pouvez aussi me suivre sur le site officiel du Nano : Nanowrimo 2015 – Louisia

17/05/2015

Des textes sur des images #2

fille_aux masquesSource : Schin Loong illustration, The rose eater

 Mon texte inspiré de l’image :

Des masques, une centaine de masques. Les murs de la boutique en étaient recouverts, ne laissant rien d’autres visible. Le foisonnement des visages s’ajoutait au rayonnement des couleurs et aux variations des matières. Lydia en restait bouche bée. Immobile sur le seuil, la main encore posée sur ses lèvres pour arrêter un éclat de surprise, elle avait les yeux ébahis. Elle n’avait même pas entendu la porte se fermer derrière elle, jouant à nouveau le tintement des clochettes accrochées à l’entrée. Comment avait-elle pu passer de si nombreuses fois devant cette échoppe et ne pas y venir. D’un pas lent, elle avança vers les petites étagères centrales qui rassemblaient des chapeaux et des plumes de toutes sortes. La jeune femme retint ses robes pour ne pas bousculer par inadvertance un objet. L’allée était étroite. Derrière elle, une autre étagère rassemblait une panoplie d’éventails, rivalisant de beauté avec les roses en papiers un peu plus loin. De la même manière qu’une petite fille découvrait une maison de poupée, Lydia détaillait les créations, les yeux pétillants.
— Auriez-vous trouvé un délice d’inventivité par ici, Madame ? demanda une voix masculine derrière elle.
Surprise, elle se redressa et faillit emporter avec elle un éventail qu’elle rattrapa de justesse. Par réflexe, elle se couvrit la moitié du visage en le portant devant elle pour cacher les rougeurs naissantes.
— Excusez-moi, Monsieur, bredouilla-t-elle, honteuse de ne pas s’être présentée au vendeur en arrivant.
— Je vous en prie, Madame, répondit l’homme avant de faire une courbette harmonieusement ajustée pour mettre en avant son chapeau à plume et son costume richement décoré.
Lydia remarqua alors qu’il portait un masque en dentelle de métal noir. Il couvrait seulement la partie haute de son visage, laissant un menton taillé finement en un v arrondi. Ses yeux, d’un marron clair, ne la quittaient pas.
— Cet éventail vous va à ravir, continua-t-il, puis-je vous montrer un assortiment de roses et de plumes qui accompagnerait à merveilles votre robe.
Il n’attendit pas sa réponse pour lui prendre sa main gauche et la poser délicatement sur son avant-bras afin qu’elle le suive. Il l’emmena un peu plus loin, devant une vitrine où des roses en papier mache s’enroulaient autour de longues plumes teintées. L’homme sortit une clef de son pourpoint et ouvrit la vitrine ; il en sortit une plume verte maintenu dans sa complémentarité par une rose rouge. Il l’épingla ensuite sur le haut de la robe de Lydia. La jeune femme aurait aimé retirer ce masque qui cachait le visage de l’homme. A défaut, elle abaissa son éventail et le laissa accrocher la décoration.
— Je vous l’offre, dit-il en reportant son regard sur elle.
Muette, Lydia le dévisageait. Il se rapprocha d’elle et dans un mouvement leste et rapide, il posa ses lèvres sur les siennes, en ôta un baiser avant de s’enfuir comme il était venu, mystérieusement. Il fallut une bonne minute à la jeune femme pour se rendre compte qu’elle était à nouveau seule. Égarée, elle chercha son chemin jusqu’à la sortie.L’air frais qui entra lorsqu’elle ouvrit la porte la ramena à la réalité.
–Attendez ! interpella quelqu’un derrière elle. Vous n’avez pas réglé la rose vermeille et la plume hardie.
Lydia se trouva face à un vieux monsieur, le gérant du magasin. Elle balbutia quelques mots avant de payer une forte somme pour garder l’ornement. Une fois dehors, elle se pencha sur la rose et la respira pour capter le parfum de l’homme qui lui avait offert.

25/04/2015

Des textes sur des images

Ne trouvant pas l’inspiration en ce moment pour un roman ou une nouvelle, je me suis mise à écrire sans préparation aucune sur des images trouvées sur internet. Les sujets sont différents, les ambiances aussi. J’ai écrit au gré de mes envies, de mes émotions et de mon inspiration. Je vous fais partager ici quelques extraits.

La première image représente une jeune fille jouant de la flûte au bord d’une rivière :

speedpaint__58_by_sylar113-d8qtoveSource : Speedpaint#58 by Sylar113

Mon extrait :

Je ne me rappelai plus depuis combien de temps je marchais dans cette forêt. Mes pieds nus et ensanglantés ne me faisaient plus souffrir, ils s’étaient habitués aux cailloux et aux morceaux de bois qui jonchaient le chemin. Lorsque j’avais quitté la ville assiégée, je ne pensais pas me perdre dans ces bois. Habillée d’une robe bleue et blanche, j’avais des traces de ronces sur les jambes et les bras, restes de ma course effrénée pour échapper à l’envahisseur. J’étais partie sans rien que mon sac en bandoulière qui ne quittait jamais. Il ne contenait pas de nourriture, mais ma flûte s’y trouvait, c’était le principal. Je m’arrêtai lorsque je vis le couvert de la forêt s’éclaircir. Une clairière. Je m’approchai avec prudence. Une petite maison en bois se trouvait au fond. Le bruit de l’eau laissait penser qu’une rivière coulait de l’autre côté. La bâtisse était délabrée, certainement abandonnée depuis quelques temps. Un coup d’œil rapide à travers une fenêtre brisée me permit de confirmer cette supposition. Je contournai la maison et trouvai un ponton. Les feuilles de l’automne parsemaient le cours de multiples couleurs. Attirée par la beauté du paysage, j’oubliais mes terreurs des dernières heures. Je sortis ma flûte et entonnai une mélodie. Le chant des rescapés. Les notes de musique se matérialisèrent, comme à leur habitude, dans un bleu turquoise et s’envolèrent pour aller chercher la vie plus loin. Le premier air fit naître une feuille, le second un oiseau. La facilité avec laquelle je matérialisai les êtres m’avait valu à la fois du respect et de la peur. Certains considéraient cette qualité comme un don à préserver, d’autres voulaient à tout prix l’étouffer. Lorsque l’envahisseur était arrivé à nos portes, on m’avait fait monter sur les remparts et on m’avait demandé, comme à de nombreux autres jeunes vitalistes, de créer des soldats pour défendre la cité. J’avais refusé, catégorique, car je ne voulais pas donner la vie à des êtres qui allaient donner la mort, mais je dus me résigner sous la contrainte.Une erreur, car les esprits qui sortirent de ma flûte représentèrent ma peur : des spectres et des êtres fantomatiques se succédèrent et s’effacèrent aux premiers coups d’épée de l’ennemi. J’avais échoué et je m’étais enfuie.

L’image suivante est plus intrigante :

train_ombréSource : Train train quotidien by AquaSixio

Mon extrait :

Le train ralentit puis s’arrêta dans un sifflement aigu. Un épais jet de vapeur envahit le ciel et s’ajouta au brouillard qui envahissait les environs. Au devant, l’orée d’une forêt à demi cachée inquiétait le cheminot.
— Il est dangereux de continuer, dit-il à son passager imprévu.
— Avance, insista l’autre en pointant une arme sur sa tempe.
— Personne n’est revenu de ces bois, trembla le conducteur.
— Explique moi alors comment ces rails ont été construites ?
— Cela fait bien longtemps, avant même que la forêt n’envahisse les lieux.
— Trêve de bavardage, je dois aller là-bas. Redémarre ou tu y passes pour de bon.
’arme avait toujours raison. Le conducteur relança les machines et fit avancer le train sur les rails. Ils pénétrèrent dans la forêt. La brume les enveloppa. Malgré les phares de l’engin, ils ne pouvaient voir à plus de 10 mètres c’est-à-dire les rails devant eux.
— Je dois aller jusqu’où ? demanda le cheminot mal assuré.
Personne ne répondit. Il se retourna et vit l’homme sauter du train, une valise à la main puis courir en direction des arbres. Le conducteur arrêta aussitôt le train et regarda l’homme disparaître entre les arbres. Quel fou !

Et enfin, une image qui m’a inspiré du post-apocalyptique :

19334Source : Science-fiction/Ville

Mon extrait :

Jin se tenait devant moi, le dos tourné, ses longs cheveux noirs étaient balayés par un vent teinté de poussière. Face aux ruines de Myth qui s’étendait en contrebas et se poursuivait jusqu’à l’horizon, elle restait muette. Quelque chose s’était brisée en elle et je n’arrivais pas à savoir ce qui avait changé. Nous avions perdu espoir depuis bien longtemps et nous savions avant même d’arriver que Myth n’était plus que l’ombre d’elle-même. Pourtant, la réalité semblait dépasser ses visions. Peut-être avait-elle cru retrouver des quartiers épargnés ou des survivants, mais la ville était baignée dans un silence à la fois apaisant et inquiétant. Droite, les bras le longs du corps, Jin avait la pose du recueillement symbolique. Je n’osais pas bouger, mais le soleil se couchait et il fallait trouver un endroit pour dormir. Je m’avançai lentement et m’arrêtai à côté d’elle. L’orangé des derniers rayons de lumière embellissait les pierres des bâtiments encore debout et jouait avec les reflets de la rivière qui serpentait entre les épaves des bateaux échoués.
— Ne restons pas là, commençais-je. Le délabrement de cet immeuble ne me dit rien qui vaille.
Jin baissa la tête et retira une larme de sa joue.
— Oui, quittons cet endroit.
Nous descendîmes l’escalier de services encore en état. La poussière envahissait chaque recoin de la bâtisse et recouvrait les débris éparpillés dans les étages. Il n’y avait aucune trace d’êtres vivants. Si quelqu’un était passé par ici, ses pas auraient été aussitôt recouverts. Cela ne nous aidait pas à retrouver du monde, mais nous évitait d’être suivis. On ne savait jamais sur qui on pouvait tomber. Les Galath n’étaient jamais loin. Jin s’arrêta en bas et jeta un rapide coup d’œil dans la rue. Elle était vide et silencieuse, comme le reste de la ville, mais cette apparente sérénité ne devait pas nous endormir. Nos ennemis se déplaçaient dans le sol, s’insinuait dans la pierre et s’appropriait les éléments assez consistants pour les accueillir. Le seul indice que nous avions pour les repérer était un grésillement caractéristique. Jin tendait l’oreille. Elle avait l’ouïe fine. Je ne vivais dehors que depuis un an et je n’avais pas toujours les bons réflexes de survie.

31/01/2015

Projets d’écriture 2015

Bilan 2014 :

  • Des tests d’écriture

Cette année, j’ai beaucoup écrit, et pourtant je n’ai soumis aucun texte. Pourquoi ? Parce que je suis dans une phase de test, c’est-à-dire que j’essaie plusieurs types de récits (roman, nouvelle, novella), plusieurs façons d’écrire (point de vue, style) et divers genres (SF, fantasy). Par exemple, avec Tyr l’immortelle, je me suis essayée au roman en épisodes tandis qu’avec Cassie et la multivue, j’ai découvert le steampunk. Deux romans qui ont pris du temps, non seulement dans les recherches, mais aussi dans ma façon de procéder. Le premier a été écrit à la main sur un cahier (j’essayais de m’éloigner d’internet, qui m’attire trop souvent dans les méandres de ses pages et de ses sites), tandis que le deuxième a été rédigé lors du nanowrimo de novembre (le challenge a été difficile…).

  • Des lectures et des relectures

Considérant que je ne lisais pas assez, j’ai décidé de me pousser à la lecture. Grâce à ma liseuse, j’ai découvert des romans et des nouvelles que je n’aurais pas acheté en livres, car trop chers ou trop encombrants dans les transports. J’ai été ravie de lire beaucoup plus en 2014 et j’espère poursuivre dans cette voix l’année qui vient. J’ai aussi fait de multiples relectures sur mon roman jeunesse et j’ai réussi à l’envoyer à mes premiers béta-lecteurs. Le retour est plutôt positif. Moi qui pensais que ça ne valait pas un clou, j’ai été surprise que ça intéresse. Du coup, je travaille sur leur retours et je pense l’envoyer à d’autres bétalecteurs par la suite.


Objectifs 2015 :

  • Finir des romans

C’est beau d’écrire, mais le mieux est de finir. Je ne suis jamais loin de la fin, mais je ne sais pas pourquoi, je n’aime pas finir mes textes et ils restent souvent en suspens. Je vais essayer cette année de :

  • Terminer les romans en cours

Tyr l’immortelle : il reste un épisode à écrire.
Cassie est la multivue : il reste deux chapitres environ à rédiger.
Les Cités de Cristal : il y a 70% de fait.

  • Relire encore et toujours

L’ascenseur voyageur T.1 : j’aborde la première phase de correction.
L’ascenseur voyageur T.2 : le texte est à l’état de premier jet, il faut donc commencer les relectures.

  • Des nouvelles ?

C’est peu probable. Je ne suis pas très motivée en ce moment pour écrire des nouvelles. Je vois passer de nombreux ATs intéressants, mais dès que je me lance, c’est une idée de roman ou de novella qui germe. Et puis, je pense que j’ai encore beaucoup à apprendre dans l’écriture avant de revenir à ce genre difficile.

Pour une fois, je trouve ces objectifs réalistes.

Et vous ? Quels sont vos projets pour 2015 ?

4/01/2015

Bonne Année 2015 !

Je vous souhaite à tous une bonne année 2015 !

Que les idées, les mots, la motivation et le temps, l’envie et l’énergie soient au rendez-vous !