2/12/2014

Nanowrimo 2014 – Le bilan

Le nano s’est terminé fin novembre et l’heure du bilan a sonné. Voici en image le résultat de mon travail :

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Mon objectif initial était de 20 000 mots, je ne suis pas si loin… Comme vous pouvez le voir, il y a eu un bon démarrage. L’euphorie des débuts m’a boosté, mais au fil du temps la motivation d’écrire tous les jours a diminué. A partir du 23 novembre, c’est carrément devenu le désert… J’ai fini quand même avec 15 883 mots, ce qui n’est pas rien. Ma novella steampunk est bien avancée et j’espère la terminer en décembre.

Le nanowrimo est une expérience très intéressante. Il m’a permis de lancer un projet et d’aller presque jusqu’au bout du premier jet. J’aime toujours autant participer. J’espère que je ferai mieux l’année prochaine.

Et vous ? Avez-vous participé ? Avez-vous réussi à tenir votre objectif ?

9/11/2014

Nanowrimo 2014

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Le mois de novembre est le mois de l’écriture par excellence, car c’est le rendez-vous annuel du nanowrimo, challenge où chaque participant tente d’écrire 50 000 mots en trente jours. Comme chaque année depuis 2012, je participe à ce défi. Je n’ai jamais réussi à atteindre les 50 000 mots, tout simplement parce que mes romans sont plus petits et que je n’ai pas assez de temps pour tenir un rythme aussi soutenu. Toutefois, j’ai déjà réussi deux romans de 15 000 mots en 2012 et 2013. Cette année, je vise 20 000 mots avec mon roman steampunk intitulé Cassie et la Multivue (titre provisoire).

Résumé :

Cassie rêve de devenir l’élève du célèbre savant Alastair Beauchamps, mais celui-ci, associable, est difficile à aborder. Elle décide alors de se rendre chez lui et découvre d’étranges engins dans son grenier. Sans le vouloir, elle traverse le rayon lumineux d’une machine qui réveille en elle un pouvoir enfouie au fond de son esprit. Commence alors d’étonnantes visions. Pourquoi ces gens qu’elle voit ne répondent pas quand elle les appelle ? Pourquoi ces lieux sont-ils à la fois similaires à ceux qu’elle connait et différents ? Beauchamps aura peut-être une explication…

Un petit extrait (premier jet) :

Elle plongea une main dans l’eau fraîche et s’amusa à faire des ronds. Cela lui rappela les tourbillons et les changements qu’elle avait vécu chez elle. Elle redressa la tête et regarda autour d’elle, deux femmes discutaient en se promenant. Un enfant leur courrait autour, essayant d’attraper un papillon qui virevoltait dans tous les sens. De l’autre côté, un vieil homme parlait tout seul sur son banc, et un autre étudiait avec intérêt un parterre de fleurs. Cassie sortit sa main de l’eau et la posa à plat sur le rebord de pierre de la fontaine. Rien ne bougea. Elle plaça alors sa seconde main, de la même manière. Du coin de l’œil, elle vit que les personnes s’étaient figées en même temps que le bruit avait disparu. Le vertige la saisit et l’emporta à nouveau. La fontaine était toujours là, mais il y avait d’autres personnes dans le parc : une femme à l’allure distinguée était accrochée au revers du bras d’un homme au chapeau. Ils passèrent devant elle en l’ignorant.

— Excusez-moi ? demanda Cassie en ne bougeant pas de sa place. Pourriez-vous me dire où nous sommes ?

Le couple ne l’entendit pas. Malgré l’insistance de la jeune femme, personne ne lui répondit.

Je viens de dépasser les 5 000 mots.

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2/11/2014

Salon fantastique 2014

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Salon Fantastique 2014

C’était la première fois que j’allais au salon fantastique qui se tenait ce week-end à l’espace Champerret de Paris et j’ai été agréablement surprise. Tout d’abord, il faisait un temps magnifique. Quel plaisir de se rendre à un salon dédié au steampunk et aux genres de l’imaginaire sous un soleil éclatant, de rencontrer des personnes déguisés à la mode du XIXème siècle et de découvrir des exposants originaux ! Il y avait du monde et le déplacement dans les allées étaient difficiles, mais les vendeurs étaient tous très sympas et toujours à l’écoute.

La foule

La foule

J’ai découvert des artisans comme Geek costumes qui proposaient des répliques de vêtements de films, Les cuirs de Belfeuil, spécialiste dans la confection d’objets en cuir unique, L’Encharmée pour les bijoux très XIXème siècle et plein d’autres encore. Les exposants créateurs étaient très présents dans le salon. Du côté de la littérature, j’ai rencontré les rédacteurs de la revue Etherval et j’ai acheté le dernier numéro du fanzine Orbi et orbi.

Numéro 5

Numéro 5

J’ai longuement hésité sur le stand des Indés de l’imaginaire (collectif rassemblant ActuSF, Mnémos et Les moutons électriques) et j’ai craqué pour un classique de fantasy : Les crépusculaires de Mathieu Gaborit.

Les Éditions Mnémos Collection Hélios

Les Éditions Mnémos
Collection Hélios

J’ai raté le recueil du salon Ex Machina, chez les Éditions Elenya (je m’attendais à ce qu’elle soit présentée à l’entrée). J’espère qu’elle sera en vente en numérique, car elle rassemble treize nouvelles steampunk, genre que j’adore.

ex-machina

En ce qui concerne les auteurs, j’ai vu Céline Guillaume dont j’avais lu Le Ballet des âmes et l’illustrateur Mathieu Coudray.

Je n’ai pas pu assister aux conférences, mais j’ai pu voir de nombreuses animations au milieu du salon et au défilement des gens costumés. Je referai ce salon l’année prochaine et j’espère qu’ils auront un peu plus de place dans le hall A, car c’était trop petit !

19/10/2014

Des extraits !

Aujourd’hui, j’ai fait le point sur tout ce que j’avais écrit depuis 5 ans et j’ai redécouvert des textes. Je me suis dit alors qu’il manquait quelque chose sur mon blog : des extraits de mes nouvelles et de mes romans. J’ai donc créé deux menus supplémentaires :

  • Le premier, intitulé « Extraits romans », contient des passages de mes deux romans jeunesse (L’ascenseur voyageur), d’un one-shot écrit pendant un nano (Les Cités de cristal) et d’un roman en épisode (Tyr l’immortelle).
  • Le deuxième, appelé « Extraits nouvelles », rassemble des passages plus ou moins longs de nouvelles que j’ai écrit pour répondre à des ATs ou pour laisser libre cours à mon imagination.

J’espère qu’ils vous plairont et que vous voyagerez avec plaisir dans mon imaginaire.

Bonne lecture !

9/03/2014

L’Actualité du futur – #1

Date : mars 2350

Journaliste : Aldrea, catégorie B1

Journal : News Mag’ & Corp’

Catégorie : Environnement

Le désert Europa continue sa terrible progression, les dernières prairies ont disparu et le nombre d’habitants fuyant ces régions devenues arides croît inexorablement. Pour vous informer de l’évolution de la situation, je me suis rendue à l’ancienne frontière franco-belge. Des murs de six mètres de haut empêchent le sable de s’infiltrer et tentent de couper le vent. Seules quelques portes étroites transpercent cette sinistre muraille et permettent de voir l’étendue de sable, de cailloux et de terre séchée meurtrir le paysage. Elles sont aussi les seuls accès pour les réfugiés vers la Belgique Unifiée. J’ai pu interroger quelques uns de ces malheureux. Tous sont formels, il n’est plus possible de vivre là-bas. Dépourvus de champs rafraichissants comme ici, la terre est très vite devenue stérile, à cela se sont ajoutés les températures insupportables avoisinant les 50°C. Toutefois, un passeur m’a donné un étrange témoignage. Selon lui, des cités-oasis se seraient formés au cœur d’Europa, rassemblant des survivants. Ces lieux auraient déjà plus d’une vingtaine d’années et se seraient installés sur des puits creusés à une profondeur encore jamais atteinte jusqu’à présent. Cela leur permettrait de vivre dans l’abondance, loin des problèmes du désert. Le passeur aurait tenté d’entrer dans l’une d’elle appelée NewParis. En vain. L’entrée y est vraisemblablement bien gardée et strictement interdite aux étrangers.

Pour en savoir plus, j’ai décidé de tenter l’aventure et d’aller enquêter dans ces fameuses cité-oasis. Le prochain article de votre correspondant de News Mag’ & Corp’ vous en dira plus sur cette expédition.

27/02/2014

La tombe royale – Episode 7

Pour ceux qui ont manqué l’épisode précédent : Épisode 6
Tous les épisodes ici.

Épisode 7

La panique tentait d’accaparer l’esprit d’Alicia. L’obscurité, l’enfermement et le manque d’air ne l’aidaient pas à se concentrer. Les bandelettes l’enserraient fortement, et l’empêchaient  de bouger. Au début, elle s’était crue perdue, abandonnée à une mort lente et certaine, dans un sarcophage millénaire enfoui au fin fond de la vallée des rois. Il lui avait fallu du temps pour reprendre son souffle, ralentir les battements de son cœur et retrouver un brin de clairvoyance. Les dernières paroles d’Anubis résonnaient encore dans sa tête. Il avait parlé d’empreinte rituelle. Les papyri du Livre des morts apparurent aussitôt devant ses yeux ; elle avait tant travailler dessus qu’elle les connaissait presque par cœur. La magie avait une place importante dans ces documents ; selon eux, les défunts la possédaient et connaissaient les formules et les paroles de l’Au-delà. Alicia se rappelait maintenant qu’ils devaient se protéger eux-mêmes avec leurs propres rituels. Anubis voulait qu’elle fasse pareil, ce qui signifiait qu’elle n’était plus vivante et qu’elle devait avoir en elle la magie des défunts. La jeune femme prit une lente inspiration et se concentra sur ce qui l’entourait. Son corps était très présent dans son esprit, car il la faisait souffrir. Les bandelettes avaient du être trempés dans quelque chose, car elle les sentaient poisseuse. Le sarcophage n’était pas grand, elle touchait une extrémité avec ses pieds et l’autre avec sa tête si elle s’étirait un peu. Après ce premier constat, elle essaya de faire abstraction de tout cela et de voir à l’extérieur du sarcophage. Il lui fallut quelques minutes avant de ressentir une légère brise, les lieux semblaient ouverts aux courants d’air. Elle était censée être dans une nécropole, à moins qu’Anubis l’ait induit en erreur. Elle suivit la brise. Elle caressait les pierres d’un pilier, puis faisait rouler les grains de sable au sol avant de les soulever jusqu’à un pylône immense. Elle se trouvait dans les ruines d’un temple. Le cœur d’Alicia s’émut à cette pensée, et lui fit perdre par la même occasion sa concentration. Les émotions l’avaient aussitôt ramené dans le sarcophage. Néanmoins, cette virée à l’extérieur lui avait donné une force nouvelle. Elle se concentra à nouveau, fit venir la brise et le sable près du sarcophage et ordonna qu’ils soulèvent le couvercle. Elle dut s’y reprendre à plusieurs reprises, mais l’objectif fut atteint : le couvercle lévita dans les airs et vint se poser, un peu trop brutalement sur le côté. Heureuse de sentir l’air chaud envahir le sarcophage, Alicia se débattit comme une folle pour arracher ses bandelettes et pour se mettre debout. À ce moment-là, la brise se mélangea avec le sable, créant des volutes de poussières. Elles prirent de l’ampleur et entourèrent la jeune femme, l’empêchant de sortir du sarcophage. La brise s’insinua le long de son corps et s’approcha de son visage. Alicia vit avec surprise la brise rentrer par son nez et la prendre en son pouvoir.

Anubis sourit. Pour la première fois, son élève avait réussi à s’en sortir, elle disposait maintenant de sa première empreinte rituelle. Certes, ce n’était qu’un début, mais il était fier. Il allait peut-être pouvoir l’initier un jour. Le dieu posa ses bras sur les accoudoirs de son trône et réfléchit à la prochaine épreuve.

Que décidez-vous ?

Réponse 1 : Anubis décide de soumettre Alicia à l’architecte et artisan Ptah pour l’apprendre à utiliser son esprit créatif et ses mains.

Réponse 2 : Anubis décide d’envoyer Alicia voir Tefnout, appelée aussi l’œil de Rê, pour ajuster sa vue.

Réponse 3 : Anubis décide de confronter Alicia à Apophis le serpent, dieu du non-être et de la non-existence.

1/02/2014

La Tombe Royale – Episode 6

Pour ceux qui ont manqué l’épisode précédent : Episode 5
Tous les épisodes ici.

Episode 6

Alicia resta immobile quelques instants, le temps de réfléchir. Il s’agissait d’un test doublé d’un piège. Il était évident que si elle essayait de s’emparer du bijou, celui-ci disparaitrait. Non, il fallait trouver l’origine de l’objet. La tête de la jeune femme se tourna vers les murs et le plafond de la salle. Pouvait-il y avoir un générateur d’hologramme caché quelque part. Alicia fit le tour de la pièce, la tête en l’air, cherchant une explication scientifique au phénomène qui se présentait à elle.

— Que fait-elle ? demanda Anubis un brin agacé.

— Je ne sais pas, répondit Maât intriguée par la déambulation d’Alicia. Peut-être cherche-t-elle quelque chose.

Anubis se mordit les lèvres de mécontentement. Visiblement, il ne s’attendait pas à ce comportement.

— Si je ne passe pas par la manière forte, elle n’acquerra jamais rien. J’aurais sans doute dû la laisser à Thot.

Maât n’osa pas répondre. Il n’était jamais bon de rester près d’un dieu en colère. Elle s’éloigna avec ses bêtes et le laissa face à son médiocre élève.

Au même moment, Alicia s’était arrêtée devant l’un des murs. Un petit trou avait attiré son attention, elle se hissa sur la pointe des pieds et tendit le bras pour toucher du bout des doigts cette minuscule cavité.

— Le diadème se trouve derrière toi ! lança la voix d’Anubis qui résonna dans la pièce.

Alicia se figea. Elle avait le dos tourné au bijou et se sentait soudain ridicule.

— Sais-tu ce que sont les empreintes rituelles ? demanda-t-il impérieux.

— Euh… Non…, je ne suis que l’assistante d’un archéologue, dit-elle hésitante.

Pauvre mortelle, pensa Anubis. Elle est incapable de penser autrement que par ses organes vitaux.

— Très bien, conclut le dieu. Tu n’es donc pas prête.

Une goutte de sueur perla sur le crâne de la jeune femme. Que voulait-il dire ? Qu’attendait-il exactement ? Elle se sentait impuissante. Le gouffre de l’inconnu s’était ouvert devant elle et elle se penchait dangereusement à son bord.

— Et tu vas tomber, dit Anubis en concrétisant les sombres pensées d’Alicia.

La pièce et le diadème disparurent brutalement, un puits sans fond s’ouvrit sous les pieds de la jeune femme et dans un cri terrifiant, elle tomba.

La chute était interminable, Alicia tentait régulièrement de reprendre son souffle coupé par la vitesse. Elle n’avait plus de voix, mais tentait toujours de crier. Elle avait mal au thorax. La voix d’Anubis s’infiltra dans sa tête.

— Je t’emmène au cœur de la nécropole. Tu y apprendras ta première empreinte rituelle. Au fond de toi se trouve les réponses, tu devras trouver celle qui te permettra de survivre.

Un rire puissant résonna dans son crâne, puis s’éteignit en même temps que la chute de la jeune femme s’arrêtât. Quand Alicia ouvrit les yeux, elle était enfermée dans un sarcophage, entièrement enserrés par des bandelettes, telle une momie embaumée.

Que décidez-vous ?

Réponse 1 : Alicia pense qu’une empreinte signifie « marquer quelque chose », alors elle décide de penser très fort au sarcophage pour en créer une empreinte.

Réponse 2 : Alicia pense que le rituel associé à ces mystérieuses empreintes doit être lié au livre des morts de l’ancienne Egypte. Elle recherche dans sa mémoire des passages qu’elle a pu apprendre.

Réponse 3 : Alicia décide de se défaire de ses bandelettes et d’inspecter l’intérieur du sarcophage qui devrait contenir des informations sur le rituel des morts.

–> Épisode 7

22/01/2014

La tombe royale – Episode 5

Si vous avez raté l’épisode précédent : Episode 4
Voir tous les épisodes : ici

Episode 5

Les notes de musiques étaient-elles enchantées au point de lui faire perdre raison ? Alicia n’entendait plus que la mélodie, elle lui disait de descendre, de s’agenouiller près de la déesse et de se laisser convaincre que le temps n’était rien face à ce chant ensorceleur. La jeune femme poussa la grille de la bouche d’aération qui tomba sans bruit comme si le sol était de coton. Lentement, Alicia se glissa au dehors et tomba avec légereté dans la pièce. La déesse ne prêta aucune attention à elle, sa mélodie se poursuivait sans fausse note. L’endroit était aussi petit que la prison qu’elle venait de quitter, comment était-il possible de rassembler autant d’instruments ? Le lieu devait être magique, tout comme son occupante. Alicia s’approcha, fascinée, et ne comprit pas l’illusion dont elle faisait l’objet. Au loin, Anubis l’observait, déçu.

 — Comment a-t-elle pu tomber aussi facilement dans ce piège ? dit-il à Maât occupée à caresser un de ses animaux fétiches.

— Elle est jeune dans ce monde, elle ne connait pas encore sa véritable nature et l’étendue de ses capacités. Laisse la se découvrir.

— La patience n’a jamais fait partie de moi, mais si Rê souhaite l’initier alors je m’en chargerai.

Il accompagna ses paroles d’un geste désinvolte, comme s’il balayait du revers de la main une chose qui le gênait. Aussitôt, la déesse, sa mélodie et ses innombrables instruments disparurent. Alicia resta seule dans la pièce, revenant durement à la réalité. Les murs étaient nus, le froid envahissait chaque coin et la bouche d’aération avait disparu. La jeune femme se sentit démuni. À plusieurs reprises, elle prononça la formule de Maât espérant voir surgir à nouveau le tunnel. En vain. Alors, elle se laissa glisser contre un mur et s’assit par terre.

Le temps passait trop lentement. Alicia avait déjà étudié l’ensemble de la pièce, s’était posé mille questions sans réponses, et faisait à présent les cent pas. Enfin, une voix résonna dans la cellule.

— Es-tu prête ? demanda Anubis sans plus de politesse.

— Pour faire quoi ? répondit Alicia en regrettant aussitôt de ne pas avoir tout simplement dit oui.

Les paroles qui suivirent furent incompréhensibles, cela ressemblait à une formule magique, comme si Anubis invoquait quelque chose. Et cela ne tarda pas : un diadème apparut au milieu de la pièce. Entouré d’un halo de lumière, le bijou semblait réel. Alicia pouvait voir chaque détail, des diamants aux émeraudes qui le sertissaient.

— À toi de le garder, lança Anubis en guise de défi.

La voix du dieu s’éteignit. Alicia ne put avoir d’autres explications. Visiblement, elle devait l’empêcher de s’en aller, comme ce qui s’était passé quelque temps auparavant avec la disparition de la déesse aux instruments.

Que décidez-vous ?

Réponse 1 : Alicia tente de se saisir du diadème avec ses mains.

Réponse 2 : Alicia étudie à nouveau la pièce car elle est persuadée qu’il s’agit d’un hologramme projeté d’un des murs.

Réponse 3 : Alicia tourne autour du diadème pour l’étudier avant de faire quoi que ce soit.

–> Épisode 6

16/01/2014

La tombe royale – Episode 4

Pour ceux qui ont raté l’épisode précédent : épisode 3
Et aussi : tous les épisodes

Épisode 4

Elle serra ses bras contre sa poitrine pour empêcher le froid de l’envahir et ferma les yeux. Les émotions, inexistantes au contact des dieux, étaient revenues en force. Alicia tenta de les maîtriser. Elle devait se concentrer, raisonner et surtout ne pas paniquer. La situation était irréaliste. Pourquoi l’avait-on amené ici ? Anubis avait parlé d’initiation, mais de quoi s’agissait-il exactement ? Et Rê dans tout ça ? Etait-il le chef d’orchestre de tout ceci ? Les questions se bousculaient dans la tête de la jeune femme. Elle devait trouver un moyen d’y répondre et pour cela il fallait sortir d’ici. Alicia rouvrit les yeux et fixa le mur par lequel elle était entrée. Le mot scandé par Maât quelques instants plus tôt lui revint en mémoire, c’était « Ouet », ou « Ouot »… ou « Ouat »… Alicia s’énerva, elle n’était plus sûre du mot. Elle se concentra sur ses souvenirs, « Ouat » devait correspondre au mot hiéroglyphe « w3t » qui signifiait la route, le chemin. Ce devait être celui-ci ! La jeune femme s’éclaircit la voix et lança avec force :

w3t !

Au dehors les portes devaient arrêter leur déplacement incessant et l’une d’elle devrait apparaitre dans la pièce d’un instant à l’autre. Au lieu de cela, le mur se déforma et dans un étrange tourbillon apparut un tunnel. Sans attendre, Alicia s’engagea à l’intérieur. Certes, elle n’avait pas eu l’effet escompté, mais au moins elle sortait de sa cellule. Le conduit était petit ; au fur et à mesure de son avancée, elle dut marcher à quatre pattes puis ramper.

Plusieurs minutes plus tard, une grille d’aération se présenta à elle. En contrebas, il y avait une salle vide et sombre. Personne. Alicia continua son chemin et atteignit une nouvelle grille. Une voix mélodieuse s’en dégageait. La jeune femme observa la déesse qui se trouvait dans la salle. Accompagnée d’un instrument à vent, elle chantait. Les notes de musique s’envolaient autour d’elle et s’amusaient à scintiller de mille feux avec la lumière des bougies. La scène était sublime et Alicia se laissa charmer, elle avait envie de descendre en bas et de l’écouter éternellement. Pourtant le tunnel continuait encore loin devant, peut-être y avait-il d’autres salles comme celle-ci.

Que décidez-vous ?

Réponse 1 : Alicia pousse la grille et descend écouter la déesse.

Réponse 2 : Alicia continue de ramper dans le tunnel en quête d’autres salles.

–> Episode 5

10/01/2014

Bonne année 2014 !

Je vous souhaite à tous une très bonne année 2014, remplie d’idées et d’imagination, d’écritures et de lectures !

Alors, pour le traditionnel bilan de l’année précédente, je dirai qu’il y a eu de très bonnes choses :

  • Écriture du tome 2 de l’ascenseur voyageur : terminée
  • Plusieurs relectures sur le tome 1 effectuées
  • Écriture et soumission de 3 nouvelles

et des ratés :

  • Écriture de la moitié des Cités de Cristal, je n’ai pas réussi à le terminer. Un  jour peut-être…
  • Une nouvelle n’a pas été retenue (les deux autres sont en cours de soumission)

Il va falloir que je m’active un peu plus ! Comme je n’écrirai pas cette année le tome 3 de l’ascenseur, j’aurai plus de temps pour les nouvelles et les relectures. Mes objectifs 2014 sont donc :

  • Essayer d’écrire une nouvelle par mois
  • Relire au maximum le tome 1 de l’ascenseur et si j’ai encore le temps commencer la relecture du tome 2.

Au boulot maintenant, j’ai une nouvelle sur le feu !