5/01/2014

La Tombe Royale – Episode 3

Pour ceux qui ont manqué l’épisode précédent : épisode 2
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Episode 3

Une force supérieure envahit Alicia et manipula ses bras, ses jambes, sa tête. Sans pouvoir se contrôler, elle s’avança à la suite d’Anubis et disparut à travers la porte. Au loin, elle entendit la plainte de Thot, déchirante et alarmante. Hathor et Amon suivirent et fermèrent la porte. Sans le savoir, la jeune femme venait de perdre toute possibilité de fuite ; en entrant dans le royaume des âmes, elle avait perdu la vie et s’était condamnée à servir Anubis. Comment avait-elle pu imaginer être initiée aux secrets des mondes inférieurs ?

Elle comprit son erreur une fois arrivée dans la salle de la pesée. Anubis s’approcha de la balance de Maât et chuchota quelque chose à la déesse. Autour d’eux, des crocodiles multiformes se déplaçaient les crocs ouverts, prêt à saisir celui que leur maîtresse désignerait. Devait-elle être soumise à la pesée ? Son cœur allait-il devoir être placé sur cette balance pour y mesurer le poids de sa vie ? Alicia frémit à cette idée ? Les émotions humaines la submergèrent, se répandirent en elle comme une trainée de poudre. L’explosion de lucidité arriva avec brutalité devant ses yeux. Elle tenta de faire demi-tour, seulement il n’y avait plus de sortie. Hathor et Amon avaient disparu.

— Suis-moi, dit la voix claire de Maât.

La déesse abandonna sa balance à Anubis et devança Alicia dans un long couloir peuplé de portes mouvantes. Les yeux de la jeune femme s’ouvrirent devant ce phénomène : les portes bougeaient sans arrêt le long des murs, comme s’ils empêchaient ainsi tout visiteur de trouver l’entrée d’une pièce. Un mot de Maât cessa cet étrange ballet, et une porte s’arrêta à leur hauteur. La déesse se tourna vers Alicia, sa voix claire résonna en elle et avant même de se rentre compte de ce qu’elle faisait, la jeune femme vit la porte de la prison se refermer sur elle et s’effacer. La froideur des lieux l’envahit. Seule dans une pièce vide, elle frissonna.

Que décidez-vous ?

Réponse 1 : Alicia se lamente dans un coin de la pièce, en espérant que quelqu’un l’entende. Il doit bien y avoir d’autres prisonniers dans les parages.

Réponse 2 : Alicia inspecte la pièce avec attention pour trouver une sortie.

Réponse 3 : Alicia cherche dans sa mémoire le mot scandé par Maât pour l’invoquer en espérant ne pas se tromper (et empirer la situation).

–> Épisode 4

22/12/2013

Salon de l’imaginaire, Sèvres – 2013

Le salon de l’imaginaire de Sèvres s’est tenu comme chaque année au Sel le samedi 15 décembre. Il y avait de la réorganisation dans l’air : la grande salle, qui accueillait auparavant les auteurs et les maisons d’éditions, n’acceptait plus que les auteurs et la librairie O’Merveille. Du coup, les maisons d’édition, moins nombreuses cette année, étaient reléguées au fin fond de la salle et dans l’entrée ! C’était bien dommage, car je ne viens au salon que pour les maisons d’éditions. Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai jamais été fan des dédicaces d’auteur, peut-être me font-ils peur ou suis-je trop impressionnée.

Comme chaque année, j’ai pu revoir mes amis d’Outremonde au stand de Sombres Rets.

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De droite à gauche et de bas en haut : Elie Darco (Dulkera), Aurélie Wellenstein (Arya), Cyril Carau (Aède), Philippe Goaz (Zordar), Yves-Daniel Crouzet et moi (en violet).

Les ouvrages étaient nombreux sur la table. J’ai pu acheter le livre jeunesse Théo et le mange-mort d’Elie Darco. A côté se trouvaient les éditions Malpertuis.

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Le stand de Sombres Rets

Cyril Carau et Elie Darco sont les éditeurs de Sombres Rets, et Aurélie Wellenstein une de leurs auteurs.

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Ce fut un plaisir de discuter avec toutes ces personnes. Le pot donné à la fin du salon m’a permis également de parler avec Olivier Gechter, un auteur très intéressant que je ne connaissais pas.

A l’année prochaine Sèvres !

18/12/2013

La tombe royale – Episode 2

Pour ceux qui ont manqué l’épisode précédent : Episode 1

Episode 2

Alicia dirigea sa torche vers l’endroit où la statue avait bougé. Le faisceau lumineux éclaira une version en ébène d’Anubis, le dieu des embaumeurs et des morts. Immobile, il ne semblait pas vivant. À côté de lui, une statue d’Amon et une statue d’Hathor, toute deux décalées par rapport aux autres. Alicia s’écarta du sarcophage et s’avança prudemment en balayant sa lumière d’une statue à une autre. Le grésillement de son talkie lui fit perdre un instant du regard les statues. Lorsqu’elle regarda à nouveau devant elle, une main tenant le talkie, les statues des trois dieux avaient disparu. Elle n’eut pas le temps d’appuyer sur le bouton de la radio que deux mains différentes se posèrent sur chacune de ses épaules.

— Rê, le soleil ardant, t’a guidé jusqu’à nous pour t’initier. Suis-nous.

Alicia se retourna tremblante. C’était Anubis qui avait pris la parole et qui se dirigeait à présent vers le mur ouest de la pièce. Hathor et Amon lui signifièrent de le suivre. La scène était irréelle, mais Alicia eut un réflexe étonnant : elle porta la radio à sa bouche pour faire son rapport. Mais le talkie walkie avait disparu. Hésitante, elle resta immobile. Les deux statues la saisirent par les bras et la forcèrent à suivre Anubis. Arrivés devant le mur, le dieu des morts invoqua à l’aide de mystérieuses formules l’ouverture d’une porte. Une lumière intense fissura le mur et envahit la pièce. Curieusement, Alicia n’avait pas peur. Elle aurait dû trembler ou crier au secours, peut-être même se battre pour s’enfuir, mais quelque chose la poussait à suivre les statues. Quelque chose de puissant. Au fond d’elle, une voix lui disait d’aller voir au-delà de cette porte. Elle se sentait manipuler, mais incapable de réagir. Elle leva le pied pour franchir le seuil de la porte lumineuse, lorsqu’une autre voix vint l’arrêter. Elle venait du sarcophage.

— Résiste à la tentation ! cria-t-elle. Cette initiation ne te sera pas bénéfique. Seule la magie de Thot peut te faire sortir d’ici. Rejoins-moi.

Alicia, surprise, resta immobile. Elle ne comprenait plus grand-chose. Elle semblait être le jouet des dieux de ce tombeau.

Que décidez-vous ?

Réponse 1 : Alicia franchit la porte et décide de suivre l’initiation d’Anubis.

Réponse 2 : Alicia résiste et se tourne vers le sarcophage et la magie de Thot.

Réponse 3 : Alicia résiste et tente de s’enfuir de l’emprise d’Anubis et de Thot.

–> Episode 3

15/12/2013

Une nouvelle dont vous choisissez les épisodes !

Episode 1

Il faisait chaud dans ce tunnel. Des gouttes de sueur perlaient sur le visage d’Alicia qui rampait tant bien que mal entre l’entrée creusée par les ouvriers et la tombe que cherchaient les archéologues. Comment s’était-elle retrouvée là-dedans ? Ah oui, c’était la plus mince de toute l’équipe et la seule à pouvoir rentrer dans cette minuscule galerie. Heureusement, elle n’était pas claustrophobe et ne souffrait pas d’asthme. L’air était étouffant et les lieux inquiétants. Munie d’une torche à pile, Alicia avançait avec lenteur. Quand est-ce que ce tunnel allait prendre fin ? Y avait-il seulement une tombe au bout ?

L’archéologue en chef lui avait donné un talkie walkie pour le tenir au courant de ses avancées. Elle entendit le grésillement de l’engin suivi de « T’en es où ? ». Coincée dans le tunnel, elle ne pouvait pas le prendre pour répondre. Elle le laissa balancer son message plusieurs fois et continua à avancer. Enfin, une issue s’ouvrit devant elle. Une salle ! Alicia redoubla d’ardeur et sortit avec peine du tunnel. Elle balaya de sa torche la pièce. Pour la première fois de sa vie, elle vit ce qu’était un trésor archéologique. Ils avaient réussi, ils avaient trouvé la tombe. Devant elle étaient disposés de nombreuses statues en bois et au fond elle vit un sarcophage en pierre. Elle s’avança prudemment entre les statues. Un grésillement vint rompre le silence du lieu « T’en es où, merde ? ».

— Je viens d’atteindre une salle, répondit-elle aussitôt en décrivant ce qu’elle avait sous les yeux.

Alors qu’elle parlait au talkie walkie, elle ne vit pas que l’entrée de la galerie se refermait mystérieusement pour se confondre entièrement dans le mur. Une statue un peu plus loin bougea.

— Ok, prends des photos et reviens. Surtout ne touche à rien !

Alicia en avait marre de supporter cet archéologue mondialement connu, mais elle n’était que simple assistante et n’avait donc rien à redire. Elle rangea le talkie dans sa poche et s’approcha du sarcophage. Un mouvement sur sa droite attira son attention, mais hormis les statues il n’y avait rien. Elle avança à nouveau d’un pas et vit sur le côté une statue bouger.

Que décidez-vous ?

Réponse 1 : Alicia continue son avancée et va voir le sarcophage.

Réponse 2 : Alicia s’arrête et va voir cette statue qui semble bouger

Vous avez une semaine pour répondre. La réponse qui aura le plus de suffrage sera adopté pour la suite de l’histoire.

Bon vote !

–> Episode 2

1/12/2013

Objectif du NaNo réussi !

Le mois de novembre est toujours riche en écriture, la raison en est que c’est la période du NaNoWriMo (National Novel Writing Month). Alors bon, normalement on est censé écrire un roman de 50k en 1 mois, mais comme j’étais plongé dans le tome 2 de mon Ascenseur Voyageur et que ce roman ne doit pas dépasser 15k, je ne voyais pas l’intérêt de le faire de cette manière.

J’ai donc décidé début novembre de me donner comme objectif 15k pour non seulement terminer le tome 2, mais aussi pour écrire une nouvelle que j’aimerais soumettre en janvier.

J’étais censée écrire 500 mots / jour, mais comme j’ai beaucoup de mal à avancer le soir en rentrant du boulot, j’ai surtout écrit les week-end. Et le résultat a été concluant ! En voici la preuve :

NanoNov2013

Grâce à ce NaNo, j’ai donc réussi à terminer Le Revers d’Ascor (tome 2 de l’Ascenseur Voyageur) et écrit 2 nouvelles ! Objectif réussi !

En décembre, je vais m’atteler à la relecture d’une des nouvelles pour la soumettre en janvier. Ensuite, je me remettrai avec énergie sur les relectures de mes deux romans (ah la la, ça écrit plus vite que ça ne relit !).

22/09/2013

Rentrée studieuse ou rentrée paresseuse ?

Ah la la, ça fait un petit moment que je n’ai pas écrit de billet ici ! Et pourtant, il s’en est passé des choses… Déjà, il y a eu les vacances : un petit voyage en Écosse qui risque de m’inspirer pour une prochaine nouvelle. Ensuite, il y a eu le manque d’inspiration et de motivation qui a ralenti ma créativité. Mais tout ça, c’est fini maintenant ! C’est la rentrée ! Et il va falloir bosser !

Tout d’abord, un petit bilan :

Du côté des nouvelles, j’attends toujours une réponse pour Les Cartes du Jeu qui est en soumission. Par contre, j’ai eu une réponse négative d’Outremonde pour La Dérive du Transespace. On ne peut pas gagner à tous les coups. Néanmoins, ça m’a conforté dans mon idée que je ne suis pas faite pour écrire de la SF pure. Je manque cruellement de vocabulaire, et même si l’ambiance est là, le décor manque de consistance. Ce n’est pas grave, car ce que j’aime le plus, c’est l’aventure, les personnages et les mondes étranges, bref un mélange de SF-Fantastique-Fantasy !

Du côté des romans : j’ai beaucoup avancé dans les relectures de l’Ascenseur Voyageur, qui est devenu le tome 1 d’une trilogie. Mon planning de relecture ne compte pas moins de 20 étapes ! Actuellement, j’en suis à la 3ème relecture. Tout ça pour dire qu’il y a encore du boulot en perspective. En parallèle, j’ai attaqué l’écriture du Tome 2 qui se nomme Le Revers d’Ascor. C’est à nouveau un challenge sur cocyclics. Il a d’ailleurs remplacé temporairement Les Cités de Cristal, que j’ai mis en stand by. J’avais bien avancé ce dernier (140 000 signes sur 300 000 environ), mais je me suis retrouvée à avoir plus d’idées pour mon roman jeunesse que pour celui-ci. Ne vous inquiétez pas, je reviendrai dès que possible à la rédaction de ce livre !

Quels objectifs pour cette rentrée ?

Du côté des nouvelles, je vais m’atteler à l’AT Civilisations disparues de Nouveau Monde, dont l’échéance est pour décembre.

Du côté des romans, je vais continuer mes relectures sur le tome 1 de L’Ascenseur Voyageur et avancer dans l’écriture du tome 2. Je pense faire le nano de novembre sur le tome 2 pour le terminer.

Bon, maintenant, il faut bien dire :  » Au boulot ! « 

29/04/2013

Camp NaNo réussi !

Ce mois d’avril fut très efficace en matière d’écriture. Et cela grâce à ma participation au camp NaNo. Vous ne connaissez pas ? Bon, je vais vous expliquer :

Le site NaNoWrimo ( « National Novel Writing Month ») organise chaque année un défi : écrire en un mois un roman de 50 000 mots. C’est le NaNo du mois de novembre. A la vue du succès de ce défi, ils ont décidé de renouveler l’expérience au mois d’avril et au mois de juillet. Avec une petite différence : on définit nous-même au début l’objectif que l’on souhaite atteindre.

Je me suis donc inscrite et j’ai misé que je pouvais écrire 15 000 mots en un mois. Ainsi, chaque jour, je devais écrire 500 mots pour avancer mon roman et atteindre l’objectif. Eh bien, j’ai réussi !! En atteste ci-dessous ma médaille :

nano_avril_winner

Pour réussi ce défi, tout est mis en œuvre pour que l’on s’amuse : des cabines de 6 personnes sont organisées pour que les challengers discutent de leurs avancées et de leurs problèmes. J’ai eu le plaisir d’être avec des amies du site du Clavier Dansant. La bonne ambiance et la motivation étaient au rendez-vous !

Et voici les statistiques d’écriture au cours du mois :

nano_novel_stats

Je suis fière car je n’aurais jamais pensé avoir assez de temps pour y arriver ! J’ai atteint ce lundi 29 avril 15 484 mots.

17/02/2013

Le bonheur des relectures

Quand j’ai commencé ma petite vie d’apprentie écrivain en couchant sur le papier toutes sortes d’histoires, je me disais que le plus dur, c’était tout simplement d’écrire.  Puis, lorsque j’ai réussi à produire quelques petites nouvelles, je me suis dit que ce n’était pas si terrible. Alors, j’ai décidé d’écrire de plus grandes aventures, de plus grands récits… Et pourquoi pas des romans… Et là, bien sûr, de nouvelles difficultés me sont tombées dessus. Outre la difficulté d’aller jusqu’au bout de ce que l’on veut écrire, il y a aussi l’immense travail de relecture qui s’impatiente derrière tout ça.

Justement, en ce moment, je suis en pleine relecture d’une nouvelle et d’un roman. Et j’ai observé que les choses n’étaient pas si facile que ça. Il est vrai que si votre premier jet est superbement écrit, sans aucune imperfection, les relectures ne sont pas utiles, mais est-ce que cela existe ? Je ne suis pas une malade de la perfection, mais je pense que tout auteur est obligé de passer par ces phases de relectures. Moi encore plus, puisque mon premier jet n’est jamais très lisible.

Voici les points que j’essaie de revoir à chaque fois :

  • Les fautes d’orthographe et les fautes de frappe : j’ai envie de dire que c’est la partie la plus facile à corriger. Lors du premier jet, j’écris toutes les idées qui me viennent en tête et j’ai tendance à oublier des lettres, des mots de liaison (ou même des mots tout simplement !), à faire des fautes d’orthographe impardonnable (j’écrivais la dernière fois « une cote de maille / une côté de maille » au lieu de « cotte de maille »…). Bref, tout ça peut être revu dès la première relecture, grâce à des outils de correction comme Antidote ou autre.
  • La concordance des temps : c’est aussi un point que j’aborde lors de la première relecture du manuscrit. Généralement, je lutte entre l’utilisation du passé-simple et de l’imparfait. Heureusement, à la simple lecture, et donc à l’écoute, j’arrive à trouver ce qui est le plus juste. Mais, il reste souvent quelques doutes par-ci par-là, qui devront disparaitre lors de la seconde relecture.
  • L’utilisation du vocabulaire (trouver le fameux mot juste) : Ah, ça, c’est mon cauchemar. Le manque de vocabulaire y est certainement pour quelque chose, mais il est impossible de tout connaitre. Et dans les descriptions, même si j’ai en tête l’image parfaite de ce que je veux retranscrire, les mots ne se laissent pas facilement trouver. Le dictionnaire des synonymes devient mon ami. Et je l’emploie au cours de toutes les phases de relecture, de la première à la dernière.
  • L’amélioration de certains passages : il est possible que par manque d’inspiration, j’ai délaissé certains passages. Il manque alors de la description ou des idées. Et je me force, dès la première relecture à les réparer.
  • Les enchainements et la cohérence des évènements : ceci intervient un peu plus tard, une fois les précédents points effectués. Il est remarquable de voir que des objets, des lieux ou même des personnages changent d’une page à l’autre (exemple : j’écrivais récemment que l’un de mes personnages se trouvait dans la cuisine, eh bien devinez quoi, deux pages plus loin, il est dans la chambre… Soit il a décidé de vivre sa vie au dépend de l’auteur, ce que je peux comprendre, soit j’ai un peu oublié de le faire se déplacer… Autre exemple : un de mes personnages trouve un bracelet et le laisse dans la chambre. Une page plus loin, il l’a au poignet sans autre explication ! Quel incroyable magie !). Pour les enchaînements, il m’arrive d’abuser de temps à autre d’ellipse, c’est-à-dire que j’omets volontairement la description d’un évènement, laissant ainsi le lecteur se faire sa propre idée. C’est joli et ça donne du style, mais il ne faut pas qu’elle soit le reflet de la fainéantise de l’auteur.
  • La fluidité de la lecture : je considère ce point comme l’ultime condition avant de présenter un texte. Pour moi, il intervient lors de la dernière relecture. Je lis, à haute voix si possible, l’histoire et je vois tout de suite si ça accroche ou pas. C’est une phase de peaufinage.

La nouvelle sur laquelle je suis en ce moment est en 3ème relecture. Je dois encore corriger quelques incohérences et vérifier la fluidité de la lecture. Après cela, il sera temps de la présenter à des bétalecteurs. Le retour de personnes extérieures est un point extrêmement important, car à force de relire, on ne voit plus grand chose. Une vision neuve ne peut être que bénéfique !
Et ne croyez pas que les relectures se terminent là ! Car avec les retours des bétalecteurs arrive une nouvelle batterie de relecture !

Finalement, j’estime que le temps de relecture est trois plus long que celui de l’écriture. Bien sûr, avec l’habitude et l’expérience, on réduit fortement ce temps, mais il reste tout de même une part importante dans la création d’un texte.

15/01/2013

Lancement du challenge 2013

C’est parti pour un nouveau challenge 1er jet !
Juste pour rappel, ce challenge se déroule sur Cocyclics et a pour but d’écrire le 1er jet d’un roman au cours de l’année.

Cette fois-ci, je quitte le roman jeunesse pour me pencher sur un roman pour adulte. Une première pour moi.

Voici la fiche détaillée, mise sur Cocyclics :

Auteur : Louisia

Titre du roman : Les cités de cristal

Genre : SF ~ Planet Opera

Public visé : Adulte

Nombre de signes prévus : 300 000 signes

Résumé :

Cela faisait deux ans que Delta travaillait sur l’Icarion, un vaisseau spatial spécialisé dans le transport de minerai. Jamais, elle n’eut l’opportunité de monter en grade ou plutôt jamais on ne voulut lui donner quelques responsabilités que ce fut. Le commandant Palone était mysogyne et si l’ancien commandant du vaisseau n’avait pas embauché Delta lors de leur dernière escale, elle serait resté à terre.
Au sein du vaisseau, l’ambiance était à la nervosité, à la suspicion et à la peur. Palone, aidé de sous-fifres plus ou moins cruels, dirigeait l’équipage d’une main de fer. C’est pourquoi Delta décida un jour d’en finir. Elle organisa à l’aide de Banhir et Tali une rébellion dont le but final était de s’emparer de l’appareil et de filer vers Sizail. Malheureusement, les trois équipiers échouèrent. Delta fut alors sommairement jugée et condamnée à avoir les jambes brisées et à être abandonnée sur l’une des planètes de la constellation de l’étrange.
Est-ce que Delta pourra survivre à ce nouveau monde ? Qui sont ces peuplades qui vivent dans les sublimes cités de cristal ? Pourra-t-elle surmonter son handicap et se venger un jour du commandant Palone ?

Maintenant, il n’y a plus qu’à écrire…