3/10/2014

Extant (2014), Mickey Fischer

extantSynopsis :

Après avoir passé un an dans l’espace, où elle a vécu une expérience intense, l’astronaute Molly Woods tente de reprendre une vie normale auprès de sa famille composée de son mari, John, un scientifique surdoué, et Ethan, leur fils, un petit garçon pas comme les autres. En effet, celui-ci n’est pas le fruit naturel de leur union, vu que Molly est stérile : il a été conçu par son père comme le premier prototype d’une future lignée de « Humanichs », des « robots humains ». Mais le retour de Molly va justement avoir des conséquences dramatiques sur la planète entière et sur le destin de l’humanité…

Mon avis :

Les premiers épisodes de cette nouvelle série américaine viennent d’arriver en France. Elle est classée dans les genres : drame, science-fiction et thriller. L’environnement futuriste est très présent, tant dans la vie quotidienne (voitures automatiques sans chauffeur, robots, hologrammes, réalité virtuelle, etc.) que dans les laboratoires scientifiques que côtoient John et Molly. Halle Berry joue le rôle d’une astronaute ayant vécu une expérience traumatisante dans l’espace qui pourrait la faire passer pour folle. Alors qu’elle essaie de reprendre une vie de famille normale, les événements se bousculent. Des visions la harcèlent, un complot semble se préparer à l’ISEA (l’agence spatiale qui l’a envoyée) et son fils, un humanoïde expérimental adopte un étrange comportement. Le suspens est continu, on a l’impression que le danger vient de partout et, pour le moment, il est difficile de savoir si Molly hallucine ou si elle a ramené avec elle un secret venu de l’espace… L’histoire est très intrigante. Treize épisodes sont prévus et risquent de nous tenir en haleine longtemps !

24/08/2014

Her (2014), Spike Jonze

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Résumé :

Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l’acquisition d’un programme informatique ultramoderne, capable de s’adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de ‘Samantha’, une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux…

Mon avis :

Heureusement que je suis allée lire le synopsis avant de juger le film par son affiche, car celle-ci n’est pas très bien choisie. Trop rose, trop années 70, trop girly et qui ne laisse à aucun moment penser à un film de science-fiction. Certes, le côté futuriste n’est pas fortement mis en avant, mais l’histoire se passe dans les années 2025 et la technologie est extrêmement bien développée (je ne pense pas que nous en serons à ce stade à la même date dans la réalité, mais bon…). Le héros, joué par Joaquim Phénix, se lance dans une vie amoureuse avec un « OS » appelé Samantha. Je trouve assez touchante la relation qui s’établit entre l’homme et l’ordinateur. Ce film est une grande réflexion sur les relations amoureuses, et c’est peut-être pour cela que l’affiche est d’un rose si frappant (comme si réfléchir sur l’amour était ultra féminin…). Le scénario est très intéressant (il a reçu un oscar), mais je trouve le rythme du film trop lent et sur la fin ennuyant. Il manque d’énergie. C’est un film qui mérite d’être vu, au moins pour son côté original.

13/08/2014

Divergente (2014), Neil Burger

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Résumé :

Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq clans (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant : elle est Divergente. Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun clan et sont traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre l’univers brutal des Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de nos peurs les plus intimes.

Mon avis :

J’ai été agréablement surprise. Comme il s’agit d’un film post-apocalyptique et que c’est la mode en ce moment, je m’attendais à un deuxième Hunger games. Il n’en est rien. Je le trouve même meilleur. Je n’ai pas lu la trilogie de Véronica Roth donc je ne pourrai pas comparer et vous parler de la qualité de l’adaptation, mais j’ai trouvé l’histoire très intéressante. On est vraiment dans de la SF, même si le décor n’est pas particulièrement futuriste (quelques buildings déchiquetés à cause de la guerre, un mur gigantesque autour de la ville, etc.). Tris, l’héroïne féminine jouée par Shailene Woodley, est remarquable, car pour une fois il ne s’agit pas d’une copie de garçon (ce que je reproche un peu à Hunger games où elle est un peu surhumaine), mais d’une fille qui a énormément de faiblesses et qui les surmonte grâce à son intellect, à sa persévérance et à ses relations. Je ne me suis pas ennuyée et j’espère qu’il y aura une adaptation pour le tome 2 et 3.

24/07/2014

La belle et la bête (2014), Christophe Gans

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Résumé :

1810. Après le naufrage de ses navires, un marchand ruiné doit s’exiler à la campagne avec ses six enfants. Parmi eux se trouve Belle, la plus jeune de ses filles, joyeuse et pleine de grâce. Lors d’un éprouvant voyage, le Marchand découvre le domaine magique de la Bête qui le condamne à mort pour lui avoir volé une rose. Se sentant responsable du terrible sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père. Au château de la Bête, ce n’est pas la mort qui attend Belle, mais une vie étrange, où se mêlent les instants de féerie, d’allégresse et de mélancolie.

Mon avis :

Ce film est une agréable surprise. L’histoire initiale est respectée dans son intégralité, donc si vous cherchiez une adaptation originale, vous serez déçu. La beauté du film réside dans son image, ses couleurs, ses acteurs et les manifestations du fantastique tout au long de l’histoire. Les paysages, le château et ses intérieurs sont les reflets parfaits du conte. On suit Belle, jouée tout en finesse par Léa Seydoux, dans sa découverte du monde de la Bête (Vincent Cassel). J’ai adoré les rêves de Belle qui lui font découvrir le passé de la Bête et la raison qui lui ont valu cette transformation. Cette version de la Belle et la Bête diffère de celle de Walt Disney sur plusieurs points et cela change. Même si la magie règne en maitre sur le domaine du château, le réalisateur a su trouver quelques nouveautés pour la représenter. En plus des décors, les costumes sont vraiment extraordinaires et les effets spéciaux très bien faits. Ce film est un éblouissement pour les yeux.

Voici quelques photos pour vous faire rêver :

Dans le château

Dans le château

Belle et la magie de la Bête

Belle et la magie de la Bête

15/05/2014

Real Humans, saison 2

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Résumé :

Dans ces nouvelles aventures, un inquiétant virus informatique transforme les Hubots en machines dangereuses et incontrôlables. Une situation d’autant plus délicate que les robots sont de mieux en mieux intégrés dans la société. A un tel point qu’un bras-de-fer se joue pour faire accepter l’égalité entre les humains et les Hubots. La pandémie va-t-elle tout remettre en cause ?

Critique :

La saison 2 de la série TV « Reals Humans » est de retour sur Arte. Les épisodes 1 et 2 viennent d’être diffusés à l’heure où je vous parle, et j’ai été ravie de retrouver les hubots (Mimi, Béatrice), les humains (les Engman), leurs remises en question et leurs combats. Le jeu d’acteur est toujours aussi excellent, surtout pour jouer les hubots. Les questions sur l’intégration de ces « machines humaines » pose toujours des problèmes dans la société et reflète nos propres questionnements. Le sujet n’a jamais autant d’actualité.

Je ne me lasse pas de cette série et je vous la recommande. Elle passe le jeudi soir sur Arte.

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12/01/2014

Le Hobbit, la désolation de Smaug, 2013

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Synospsis :

Les aventures de Bilbon Sacquet, paisible hobbit, qui sera entraîné, lui et une compagnie de Nains, par le magicien Gandalf pour récupérer le trésor détenu par le dragon Smaug. Au cours de ce périple, il mettra la main sur l’anneau de pouvoir que possédait Gollum…

Critique :

Peter Jackson signe ici la suite de Le Hobbit, un voyage inattendu réalisé en 2012. La fin de ce précédent épisode nous avait laissé sur notre faim : la troupe de nain accompagné de Bilbo et de Gandalf regardait l’étendue sauvage s’étendant entre eux et la montagne solitaire, but ultime de leur voyage. Avec La désolation de Smaug, nous retrouvons notre petit monde poursuivi par les orques de  Sauron à travers la forêt noire, la ville de Bourg-du-lac et la montagne solitaire. Ils y rencontreront les elfes, les hommes et bien sûr le redoutable dragon Smaug.

J’ai trouvé ce deuxième épisode beaucoup plus palpitant que le premier. Je n’ai pas ressenti de longueur et je me suis bien amusée. L’humour est présent et compense les moments tristes et sombres du film. On y retrouve Légolas (un peu plus rondouillet) et les elfes des bois. J’ai trouvé qu’Evangeline Lily était très bonne actrice. L’épisode des tonneaux m’a bien fait rire ! Enfin, la confrontation entre Bilbo est le dragon est pas mal du tout. Idem pour la bataille entre les nains et Smaug. Un petit bémol quand même, le dragon aurait pu cramer plus d’une fois les nains… Mais bon, il n’y aurait pas eu d’histoire si cela avait ainsi. De même le personnage du magicien aux oiseaux ne sert à rien si ce n’est à rejoindre rapidement Gandalf. La fin du film laisse une fois de plus le spectateur sur sa faim. Le troisième opus devrait terminé la trilogie du Hobbit et répondre aux dernières questions.

20/12/2013

Angélique (2013), Ariel Zeitoun

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Synopsis :

Le destin incroyable d’Angélique : une jeune fille aussi belle qu’insoumise, qui trouvera dans son amour pour Joffrey de Peyrac la force de combattre l’injustice et la tyrannie dans un siècle en proie aux luttes de pouvoir, aux inégalités et à l’oppression…

Critique :

Depuis les années 60, il n’y avait pas eu d’adaptation cinématographique du roman Angélique, marquise des anges, de Anne et Serge Golon. Et bien maintenant c’est fait ! Fan inconditionnelle des films et des romans, je n’ai pu résister à l’envie d’aller le voir. Pourtant, après avoir lu les critiques sur allociné et un article de journal qui descendait le film, j’avais peur d’être déçue.  Raté ! J’ai aimé le film. Certes, le réalisateur a pris certaines libertés dans l’histoire, mais l’ensemble se tient (et a été approuvé par Anne Golon, elle-même !). Angélique, campée par Nora Arnezeder est splendide. Elle ne m’a convaincu dès le début, mais très vite elle s’approprie le rôle avec force et aisance. Par contre, Joffrey de Peyrac joué par Gérard Lanvin n’a aucun charme. Je l’ai trouvé triste, terne et très peu boiteux… Quant à Plessis-Bellière (Tomer Sisley), je l’ai trouvé étrange. Il est très différent du livre et m’a désarçonné.  Enfin, Calembredaine tenu par Mathieu Kassovitz est pas mal pour un brigand. Il n’a pas l’aspect du beau Nicolas des années 60, mais il a la brutalité et l’impatience du Nicolas des romans.

A la fin du film, il est écrit que ce n’est que la fin de la première partie. Espérons qu’Ariel Zeitoun réalise un jour la deuxième partie.

Voir ma critique des premiers romans d’Angélique : par ici.

11/12/2013

L’île, les naufragés de la terre perdue (2011)

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Film d’aventure fantastique, réalisé par Olivier Boillot

Synopsis :

Suite au crash de leur avion, trois amis échouent sur une île déserte. Les trois hommes partent à la découverte des lieux et tombent dans une mystérieuse grotte. Une créature dont les cris rugissent sur toute l’île, semble la protéger.

Critique :

Ce film français à petit budget a du potentiel. Les acteurs, peu nombreux, évoluent avec brio dans un environnement mystérieux et stressant. Le rythme est haletant et les découvertes s’enchainent, ne laissant pas le temps au spectateur de reprendre son souffle. On ne s’ennuie pas  et la musique contribue à rendre les lieux et les évènements encore plus étranges. J’ai beaucoup aimé, même si la fin aurait pu être un peu plus aboutie.

26/11/2013

Le Prisonnier, Série TV, 2009

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Résumé :

Un homme se retrouve inexplicablement au « Village », endroit surréaliste dont les habitants sont identifiés par des numéros et n’ont connaissance d’aucun autre monde ou existence. Constamment sous surveillance, cet homme surnommé N°6 s’engage dans une lutte féroce contre l’énigmatique et terrifiant N°2 pour découvrir la vérité qui se cache derrière « le Village », qui le contrôle et surtout comment s’y échapper.

Critique :

Cette mini-série en 6 épisodes est un remake de la série du même nom datant de 1967. Le rythme de la série est mouvementé, mais le fil directeur est maintenu. On suit la progression du personnage autant que son errance dans ce lieu inconnu qu’est Le Village. Les acteurs sont époustouflants, surtout N°2 joué par Ian McKellen et Ruth Wilson (N°313). Grâce à eux, l’intrigue est soutenue jusqu’au bout. Je ne me suis pas ennuyée un instant et j’ai enchainé les épisodes. L’ensemble est bien construit (même si les flashbacks peuvent dérouter) et l’on a une vraie fin, ce qui est rare quand on aborde un sujet aussi surréaliste.

8/11/2013

Gravity, de Alfonso Cuaron, 2013

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Résumé :

Pour sa première expédition à bord d’une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l’astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu’il s’agit apparemment d’une banale sortie dans l’espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l’univers. Le silence assourdissant autour d’eux leur indique qu’ils ont perdu tout contact avec la Terre – et la moindre chance d’être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d’autant plus qu’à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d’oxygène qu’il leur reste.

Mais c’est peut-être en s’enfonçant plus loin encore dans l’immensité terrifiante de l’espace qu’ils trouveront le moyen de rentrer sur Terre…

Critique :

Ce film est une expérience ! Très court (1h30), avec très peu d’acteur (George Clooney, Sandra Bullock) et un scénario pourtant assez léger, il impressionne fortement. La prouesse tient à la manière dont il est filmé et aux images qu’ils présentent. Au début, j’avais presque le mal de mer ou de l’air ! La caméra suit les déplacements des astronautes dans l’espace et on se sent très vite en apesanteur. C’est une belle expérience, jusqu’au moment où les débris d’un satellite viennent tout bouleverser. L’angoisse et la tension deviennent alors nos seules émotions. Et l’espace devient un véritable piège…

Je vous invite à aller voir ce film, car la terre vue de l’espace est sublime ! Et puis, un peu de danger nous rappelle qu’avoir un sol sous ses pieds, c’est bien agréable…