14/10/2014

La machine de Léandre (Alex Evans)

Éditions Walrus 132 pages

Éditions Walrus
132 pages

Résumé :

Constance Agdal est une excentrique professeure de sciences magiques qui n’aspire qu’à une chose : se consacrer entièrement à ses recherches pour oublier le passé qui la hante. Mais quand des démons se matérialisent au beau milieu de la ville, qu’un incube envahissant se prend d’affection pour elle et que son nouvel assistant agit de façon particulièrement étrange, Constance doit sortir de sa réserve… d’autant que son collègue, l’éminent Professeur Dowell, a disparu alors qu’il tentait de recréer une fabuleuse machine à magie d’après des plans vieux de plusieurs siècles. La jeune femme le remplace au pied levé en collaborant avec Philidor Magnus, un inventeur aussi séduisant qu’énigmatique, mais rien ne se passe comme prévu. Quel terrible secret se cache sous le capot de cuivre de la fameuse machine ?

Mon avis :

Quel plaisir ! Je suis à nouveau tombée sous le charme de la plume d’Alex Evans. Après La Chasseuse de Livres, j’ai découvert cette novella publiée chez les Éditions Walrus. Je vous avoue que je me suis précipitée pour l’acheter dès sa sortie… Et je n’ai pas été déçue. L’histoire est plus longue que La Chasseuse de Livres et plus aboutie. L’univers steampunk est toujours aussi incroyable : le mélange entre la magie et les machines est subtil et tout à fait réaliste. Les références au 19ème siècle sont de véritables tableaux de maître. J’ai suivi avec délice Constance chercher un professeur disparu, discuter avec un être surnaturel, partager un thé avec un policier ou dans un salon de dames, élaborer des plans et faire des expériences au-delà de ses propres capacités et de ses connaissances. Les personnages qui gravitent autour d’elle ont tous un caractère et un physique particuliers. J’ai aimé, par exemple, la véritable forme d’un certain Albert… Quant aux événements, ils sont tout simplement bien orchestrés. L’action est là, on ne s’ennuie pas, et les pauses au cours du récit nous permettent de découvrir le monde et les méandres des réflexions de Constance.

Je vous recommande cette très belle novella qui ne manquera pas de vous distraire.

5/06/2014

Pour l’honneur des Mérina (Alex Evans)

27 pages, Éditions Voyel

27 pages, Éditions Voyel

Quatrième de couverture :

Améyo, fille d’une famille de riches marchands tombée dans la misère, vivote entre une belle-mère alcoolique et deux belles-sœurs. Criblées de dettes, leur jugement tombe : elles doivent tout rembourser dans trois jours, ou bien elles seront vendues comme esclaves. En désespoir de cause, la jeune fille décide d’invoquer le fantôme de son grand-père. Il pourra peut-être lui dire où se trouve la pieuvre des Mérina. Ce joyau perdu de la famille leur permettrait de payer tous leurs créanciers. Sauf que ce n’est pas le bon grand-père qui apparaît…

Critique :

Je découvre la collection e-court des éditions voy'[el] avec la nouvelle d’Alex Evans intitulée Pour l’honneur des Mérina. Je l’ai choisi non seulement parce que j’en ai lu une bonne critique, mais aussi parce que je connais déjà l’auteur avec La Chasseuse de livres que j’avais adorée. J’aime les univers d’Alex Evans et je n’ai pas été déçue. Le personnage principal, Améyo, est une fille très attachante, qui a les pieds sur terre et qui est prête à tout pour sauver l’honneur de sa famille (les Mérina). J’ai trouvé l’écriture très fluide et l’aventure pleine de rebondissements. Les autres personnages sont tous surprenants, car l’auteur a le don de changer l’image de ses protagonistes au fil de l’histoire. Cela permet d’ajouter du suspens et du piment au récit. Anjani, le fils d’un riche marchand, m’a particulièrement fait rire.

Je suis contente de m’être procurée cette nouvelle et d’avoir passé un bon moment en la lisant. Si vous souhaitez vous évader le temps d’une soirée, n’hésitez plus !

17/04/2014

La chasseuse de livres (Alex Evans)

Editions Walrus Books 61 pages

Éditions Walrus Books
61 pages

Quatrième de couverture :

Cassandra est une étudiante un peu particulière : héritière de l’antique famille royale des Galata, la jeune princesse prépare une thèse de Magie à l’université. Passant en revue les grimoires les plus vénérables et les plus prestigieux, l’académicienne mène une vie rangée et, pour tout dire, un peu ennuyeuse : elle rêve par-dessus tout d’aller sur le terrain et de devenir enfin Chasseuse de livres. Car la Magie a beau avoir déserté le pays depuis quatre siècles, certains nostalgiques des arts occultes semblent convaincus que l’énergie mystique est sur le point de reparaître. Mais les évènements prennent une tournure inattendue le jour où la jeune érudite reçoit une invitation pour une soirée à la Fondation des Sciences Occultes. La vénérable Tamora Caton a en effet une mission à lui confier : retrouver le mythique « L’Appel des Anciens », plus qu’un livre, une légende des arts magiques et une source de pouvoirs terribles pour celui qui mettra la main dessus. L’occasion est trop belle. Mais l’étudiante n’imagine pas encore que son chemin sera parsemé d’embuches et dépassera de loin sa simple curiosité scientifique. Dans l’ombre, les convoitises s’aiguisent.

Dans un monde mêlant légendes bibliophiles et steampunk assumé, Alex Evans nous offre une novella riche en rebondissements, en personnages passionnés et en atmosphères dépaysantes, et ouvre une porte sur un univers bouillonnant où magie et ambition ne font pas toujours bon ménage.

Critiques :

J’ai adoré ! Il y a tous les éléments qui me passionnent dans un livre : un univers riche, une héroïne haute en couleur, des livres, des ruines archéologiques mystérieuses et de la magie. Que demander de plus ? Tout de suite, j’ai été emporté dans cette chasse au trésor, car elle est subtilement amenée. Le roman est équilibré, on a tout d’abord une mise en place des personnages, des lieux et de l’intrigue, puis on a l’aventure, le danger et enfin le final. J’ai lu cette novella assez vite, car en plus d’être passionnante, l’écriture d’Alex Evans est fluide et sans anicroche. J’ai bien aimé la fin, même si j’attends avec impatience qu’une suite soit publiée. On a vraiment envie d’en savoir plus sur cet univers et ses personnages. L’ensemble tient très bien debout et il y a une conclusion, qui à mon sens est superbe (surtout le dernier mot !). Néanmoins, je vais quand même lancer une incantation (où se trouve mon Appel aux Auteurs, hum… peut-être au fond de cette crypte…) et je vais demander à ce que l’auteur écrive une suite, car j’ai vraiment accroché.