Éditions du Riez
173 pages

Résumé :

Voilà une fresque pleine de souffle et d’émotion, en cette aube du XIIIème siècle, celui d’un parcours extraordinaire, celui d’Enora, une simple paysanne orpheline, qui depuis son enfance, porte le poids d’une terrible prophétie.
Comme des enluminures: la pourpre et l’acier des chevaliers, l’envoûtante et mystérieuse Bretagne des Légendes, le ferraillement des tournois et des guerres féodales… suivez ces destins enchevêtrés dont Enora tient les fils.

Mon avis :

Ce roman m’a surpris de deux manières différentes. Tout d’abord, j’ai été soufflée par la plume de Céline Guillaume, toute en délicatesse. Le livre ressemble à une véritable fresque poétique dont chaque ligne équivaut à une portée musicale. C’est assez réjouissant de lire un si beau texte. L’inconvénient : le rythme est le même tout au long de l’histoire. Du coup, les scènes plus sanglantes ou brutales ressortent moins. Cela n’entache en rien la beauté du livre. La deuxième chose qui m’a étonné, c’est la noirceur du récit. Même si l’ensemble est baigné dans une sorte de halo magique et étrange, les événements sont durs et les personnages cruels pour certains. Non, la vie d’Enora n’est pas un havre de paix  ! Le Ballet des Âmes est un livre atypique qui mérite d’être lu et je trouve que la couverture met très bien en couleur ce que Céline Guillaume a écrit.