7/04/2014

Hunger Games (Suzanne Collins)

- 2008 - 381 pages

– 2008
– 381 pages

Résumé :

Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur. Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l’arène : survivre, à tout prix. Quand sa petite sœur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n’hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. A seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature…

Critique :

Lorsque j’avais vu le film en dvd, j’avais été déçue par le côté trop prévisible et trop jeunesse de l’histoire. J’ai été étonnée quand j’ai lu le livre. Même si le film se calque bien sur les événements décrits dans le livre, les émotions ne sont pas au rendez-vous. Être dans la tête de Katniss change tout. On lit sa peur, ses sentiments, ses regrets et ses souvenirs. Cette richesse émotionnelle apporte énormément à l’histoire et rend l’ensemble encore plus tragique. Même si la mise en route du récit est lente, une fois dans l’arène, on ne perd pas une ligne. L’écriture de Suzanne Collins est banale et permet de lire vite, sans s’arrêter. Certaines scènes un peu plus violentes que d’autres sont durs, et je trouve que l’on sort du jeunesse par moment. J’ai apprécié ce roman et je le conseille vivement (et pas le film, ou alors après la lecture du livre).

1/04/2014

Les Foulards rouges – 3 (Cécile Duquenne)

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mars 2014
55 pages

Quatrième de couverture :

Une sombre menace pèse sur l’Hacienda, le bastion du Capitan – de retour de sa mission en tandem avec Lara, Renaud arrivera-t-il à temps pour la contrecarrer ? Car il se pourrait bien que les Foulards Rouges se trouvent pour la première fois confrontés à une véritable bande ennemie organisée, bien décidée à remettre en cause la Fédération et l’autorité du Capitan… Mais quel secret cachent ces mystérieux Foulards Noirs ?

Critique :

Ah ! Enfin l’épisode 3 ! Ce n’est pas facile d’attendre chaque mois l’épisode de son feuilleton préféré, mais c’est toujours un plaisir de le lire. Et je ne suis pas déçue, loin de là. Les événements se bousculent sur Bagne, et l’on apprend énormément de choses sur les personnages. Renaud, par exemple, est de plus en plus intéressant… Alors que je le trouvais trop gentil et un peu niais dans l’épisode 2, là c’est carrément le volte-face ! Mais je n’en dévoilerai pas plus… Concernant le Capitan, il a aussi gagné en « maturité », j’aime quand il se confronte à Lady (ça sent le gaz !). Quant à Lara, elle se pose de plus en plus de questions, et maitrise de moins en moins sa vie et son avenir. Le rythme de l’histoire s’accélère et le danger approche. J’adore cette tension ! A présent, attendons l’épisode 4…

25/03/2014

Purespace – S.1, Ep.1 (Cécile Duquenne)

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Editions du petit caveau
mars 2014

Quatrième de couverture :

Reine du plus vaste clan d’Europe, Shereen est une vampire dont le but est d’offrir aux victimes une seconde chance, soit par la vengeance, soit par l’immortalité. Elle tient plus que tout à son groupe, chaque membre étant quelqu’un qu’elle a sauvé des griffes de ses bourreaux. Alors qu’elle vient de sauver une nouvelle victime de ses tortionnaires, son clan est attaqué par un véritable vaisseau spatial qui décime leurs rangs. Cette invasion extra-terrestre semble viser uniquement les espèces surnaturelles. On les appelle les Purespaces…

Critique :

Mêler vampires et vaisseau spatial est un pari risqué. Pour moi, ces deux thèmes sont tellement éloignés qu’ils sont presque incompatibles. Surprise par la quatrième de couverture, j’ai voulu voir comment l’auteur pouvait s’en sortir. Le résultat est plutôt convaincant. Shereen, le personnage principal, est charismatique ; on plonge dans les souffrances de son passé, on en apprend plus sur le but de sa vie nocturne et on découvre le clan qu’elle a créé. L’arrivée d’un ennemi méconnu bouleverse la vie des vampires et les force à fuir. La plume de Cécile Duquenne est toujours aussi attrayante et fluide. L’épisode se croque avec saveur et nous laisse bien sûr sur notre faim…

20/03/2014

L’alchimiste des ombres, T.2 (Pierre Pevel)

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304 pages
Editions Bregelonne
2009

Quatrième de couverture :

Paris, 1633. Les dragons menacent le royaume.
Surgis de la nuit des temps, ils sont avides de pouvoir et décidés à restaurer leur règne absolu. Usant de sorcellerie, ils ont pris apparence humaine et créé une puissante société secrète, la Griffe noire, qui conspire déjà dans les plus grandes cours d’Europe.
Pour déjouer leurs sinistres complots, Richelieu a reformé son unité d’élite, une compagnie clandestine d’aventuriers et de duellistes rivalisant de courage, d’élégance et d’astuce. Six hommes et une femme aux talents exceptionnels prêts à braver tous les dangers et à risquer leur vie pour la Couronne : les Lames du Cardinal.
Mais alors qu’ils ont rendez-vous, par une nuit d’orage, avec une espionne italienne aussi belle que dangereuse qui prétend détenir les clés d’un complot à venir, ils sont loin d’imaginer l’ampleur de la tragédie qui va s’abattre sur la France et les obliger à affronter leur plus terrible adversaire : l’Alchimiste des ombres…

Critique :

Comme le premier tome de la série des Lames du Cardinal, L’alchimiste des ombres se lit avec grand plaisir. L’écriture de Pierre Pevel est toujours aussi agréable, et ses idées toutes plus originales que les autres. On connait de mieux en mieux les personnages principaux et on s’y attache. J’ai beaucoup aimé Saint-Lucq, à la fois mystérieux, efficace et fascinant. Le poids des missions et des devoirs envers le cardinal affectent de plus en plus les Lames. La Fargue vieillit, Leprat faiblit, etc. Par contre, en face d’eux, l’ennemi grandit. Le récit est rythmé et nous emporte dans les combats d’épées, les couloirs du Louvre et les rues de Paris. J’ai dévoré ce tome.

 

15/03/2014

Allège ta PAL #1

Au début de l’année, j’ai pris la décision de faire baisser l’immense PAL de ma bibliothèque (voir la liste ici). Sans vraiment m’inscrire à un challenge, j’essaie quand même d’en suivre un de loin… Le but est de lire 5 livres pour pouvoir en acheter 1, et cela marche parfaitement !

Cet objectif est très motivant et j’ai atteint le premier palier il y a peu.

Voici les cinq livres lus (et dont vous trouverez sur ce blog les différentes critiques) :

  • Simon R. Green, Traquemort T.1
  • Robin Hobb, Les aventuriers de la mer T.1
  • Elie Darco, Théo et le mange-mort
  • Adolfo Bioy Casares, L’invention de Morel
  • Juliette Benzoni, Le collier sacré de Montezuma

Et si on s’amuse avec les chiffres, on peut dire qu’en 2 mois, j’ai lu 1701 pages ! Je ne suis pas une grande lectrice (par manque de temps), mais je suis fière de moi.

8/03/2014

Le collier sacré de Montezuma (Juliette Benzoni)

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2007
434 pages

Quatrième de couverture :

Tenochtitlàn – Mexico 1521, l’empire aztèque s’effondre. Le dernier empereur Cuauhtémoc mis à la torture révèle à Cortés, le conquistador, où se cache le fabuleux trésor de Montezuma. Ces sublimes émeraudes avaient disparu dans la nuit des temps… Lorsqu’elles réapparaissent, à Paris et au XXe siècle, c’est à l’occasion du mariage de Gilles Vauxbrun, le grand antiquaire de la place Vendôme et proche ami d’Aldo Morosini qui doit être son témoin. La fiancée est une jeune Mexicaine de grande famille et d’une rare beauté. Or, le mariage tourne soudain au cauchemar, le fiancé disparait ainsi que les fameuses émeraudes. Une terrible course contre la montre s’engage alors pour le sauver…

Critique :

J’adore les romans de Juliette Benzoni, et c’est avec joie que j’ai entamé celui-ci. Dès le début, les éléments de l’histoire sont posés : un collier d’émeraude ancestral, une disparition, des flics et un spécialiste en joyaux. En quelques chapitres, le lecteur est plongé au cœur d’une enquête assez étrange et presque impossible. Riche en rebondissements, je n’ai pas été ennuyée une seule seconde. Les personnages sont très attachants. J’ai beaucoup aimé Marie-Angéline Plan-Crépin, qui outre son caractère excentrique, a de très bonnes idées ! Le seul bémol se situe à la fin, un peu trop bâclée à mon goût. Il y est fait référence à des personnages rencontrés dans d’autres romans de Benzoni, et, si on ne les a pas lu, ils nous apparaissent sans saveurs et tombés du ciel. J’aurais aussi aimé que l’inspecteur Langlois joue un rôle plus prépondérant dans l’histoire. En résumé : un roman captivant, mais trop rapidement terminé.

28/02/2014

Les foulards rouges – 1 & 2 (Cécile Duquenne)

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Épisode 1
Lady Bang and the jack
74 pages

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Épisode 2
Six feet under
65 pages

 Quatrième de couverture :

Plongez avec Lara dans l’enfer de Bagne, planète-prison où le danger se cache partout, au cœur de chacun de ses sinistres habitants, et même derrière chaque goutte d’eau, chaque ressource naturelle de cette terre irradiée.

Sur Bagne, Lara traverse les étendues désertiques pour remplir ses contrats et ses missions. Car Lara est une Foulard Rouge, appelée à faire régner la loi à grand renfort de balles. Et sur cette planète-prison où les deux-tiers de la population sont des hommes, anciens violeurs ou psychopathes, c’est une vraie chance pour une jeune femme comme elle de ne pas avoir fini dans un bordel. En plus, elle fait son boulot plutôt bien – on la surnomme même Lady Bang. Mais Lara n’a pas obtenu ce job par hasard – tout comme elle n’a pas atterri dans cet enfer par hasard. Elle doit tout ça à quelqu’un en particulier, quelqu’un à qui elle en veut profondément… et qui, pourtant, a peut-être quelque chose de nouveau à lui offrir, une chose qui n’a pas de prix. Acceptera-t-elle de baisser un peu sa garde pour écouter ce que son envoyé, le mystérieux Renaud, a à lui proposer ?

Critique :

 Ce roman en épisode est une incroyable surprise. Je suis tombée dessus par hasard en regardant les nouveautés chez Bragelonne, la couverture m’a tout de suite intéressée. J’aime les histoires où des femmes au caractère bien trempée doivent survivre dans des milieux aussi hostiles que leurs habitants. Et Lady Bang est de cette nature. En plus de l’écriture magnifique de Cécile Duquenne, le monde de Bagne et ses personnages sont habilement construits. J’aime beaucoup le personnage de Lara, à la fois dur et faible. Même si je trouve qu’elle est encore trop émotive (surtout dans l’épisode 2) pour quelqu’un qui évolue depuis 6 ans dans un environnement difficile, Lara possède une force de conviction impressionnante. J’ai beaucoup apprécié la relation qu’elle entretient avec le Capitan, et un peu moins celle avec Renaud.

La fin de l’épisode 1 m’a tellement laissé sur ma faim que je n’ai pu résister à l’achat du second ! Et maintenant, je n’ai plus qu’à attendre l’épisode 3 en mars et le 4 en avril… ça va être dur…

Je vous conseille fortement ce roman, surtout que l’épisode 1 est gratuit ! Et si tout se passe bien, peut-être y aura-t-il une saison 2…

22/02/2014

L’invention de Morel (Adolfo Bioy Casares)

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1940
116 pages

Quatrième de couverture :

Un homme en fuite trouve refuge sur une île déserte. Un lieu étrange, dominé par une villa immense et somptueuse dont les sous-sols recèlent une machinerie aux fonctions incompréhensibles. L’île, pourtant, n’est pas si déserte qu’elle l’a semblé de prime abord. Des estivants, réunis sur place par un certain Morel, s’engagent dans une fête languide dont le rituel parait se reproduire à l’infini.

Critique :

Le livre est écrit comme un journal, il relate les découvertes d’un homme qui tente de survivre sur une île. J’ai trouvé la lecture difficile, car le texte reflète les émotions, les pensées et les observations du personnage principal (ses délires et son désespoir aussi). Et cela de façon un peu hachés. Néanmoins, très vite, on est saisi par l’étrange phénomène qui se présente devant ses yeux. La crainte, la curiosité et même l’amour se mélangent dans sa tête, et nous vivons cela de l’intérieur. Nous menons l’enquête à ses côtés et c’est avec surprise que nous découvrons la chute. La fin du livre est superbe. J’ai beaucoup aimé l’ensemble, même si le livre n’est pas facile au premier abord.

18/02/2014

Théo et le mange-mort (Elie Darco)

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Les Editions Sombres Rets
Collection Pièges à rêves
2013
116 pages

Site des Editions Sombres Rets

Quatrième de couverture :

Théo a 10 ans. Tom, son chien, vient de mourir, et Papa l’a enterré dans le jardin. Le garçon a du mal à croire à sa disparition. Alors, à la nuit tombée, il s’échappe de sa chambre et va creuser la terre sous le sapin. Il ne trouve pas son chien, mais tombe nez à nez avec un être incroyable : Sylver, le mange-mort. Sylver est un ver géant qui parle. Sans le vouloir, il entraîne le garçon à la découverte du monde terreux. Tout en cherchant Tom, Théo et Sylver rencontrent des personnages étranges, drôles ou inquiétants. Ils vont visiter des endroits surprenants, vivre des aventures rebondissantes et boueuses. Pour Théo, Sylver deviendra un guide rigolo et un ami véritable.

Critique :

Ce livre jeunesse, accessible dès 7 ans, se lit agréablement. Écrit au présent, il nous embarque à la suite de Théo et de Sylver dans le monde terreux. Les personnages qu’ils rencontrent sont surprenants et très originaux. J’ai beaucoup aimé découvrir les multiples lieux qu’ils traversent et l’enchainement des événements, tous plus farfelus que les autres. C’est créatif, amusant et divertissant. Si vous désirez vous changer les idées et plonger dans un imaginaire souterrain et décalé, ce livre est pour vous !

14/02/2014

Les aventuriers de la mer, T1 (Robin Hobb)

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Quatrième de couverture :

A Terrilville, une famille de commerçants navigateurs est en péril. Sa seule richesse réside en un magnifique navire, construit en bois sorcier. Le capitaine, le père de deux filles, est mourant. L’une est mariée et mère de famille, l’autre, Althéa, follement attachée au vaisseau, a grandi sur le bateau au milieu des matelots. Contre toute attente, le vieux capitaine lègue son navire à son gendre. Désespérée, mais résolue, Althéa jure alors de le reconquérir coûte que coûte…

Critique :

Ce tome est le premier d’une série de 9 volumes. Dans le même monde que l’Assassin royal, Robin Hobb nous plonge dans l’histoire des familles de la baie des Marchands à Terrilville (lieu qui se trouve au sud des six-duchés). Althéa, le personnage principal est très attachante, elle possède un caractère bien trempée et se bat dans un monde de marins assez difficile. J’ai adoré la suivre, malgré la suite d’évènements qu’elle rencontre, elle sait rester combattante. Ce point diffère de l’assassin royal qui se plaignait énormément sur son sort… Au moins, avec Althéa, on sent qu’elle ne va pas se laisser faire ! Et c’est tant mieux !
Le livre se lit agréablement, même si l’on retrouve certaines longueurs dans la description ou dans certains événements (notamment la réunion de famille que j’ai trouvé interminable), que l’on avait déjà dans l’Assassin royal.
L’aventure est bien là et je ne demande qu’à lire la suite !