5/11/2016

Les lames du cardinal – L’héritage de Richelieu, épisode 1 (P. Auribeau, P. Pevel)

Les Lames du Cardinal Episode 1 : L'ombre du passé Philippe Auribeau d'après Pierre Pevel 55 pages

Les Lames du Cardinal
Épisode 1 : Les ombres du passé
Philippe Auribeau
55 pages

Résumé :

1643. Richelieu est mort. Mazarin préside aux affaires de la France, en proie à des conflits politiques exacerbés par le trépas de Louis XIII. Dans l’ombre, les dragons poussent leurs pions. L’Italien est seul. Ou presque. Car Richelieu, comme ultime présent, lui a légué son plus formidable atout : les Lames du Cardinal, une troupe de bretteurs et aventuriers qui, si souvent par le passé, ont mis les dragons en échec. Reformées autour du Comte de Clément-Lefert, les Lames se lancent sur la piste d’un trafic sans précédent de substances draconiques, susceptible de mettre à mal le trône de France.

Mon avis :

Quelle joie de retrouver l’univers des Lames de Cardinal ! J’avais énormément apprécié la trilogie de Pierre Pevel et c’est donc avec grand intérêt que je me suis lancée dans la lecture de cette nouvelle saga numérique (en 7 épisodes) écrite par Philippe Auribeau. Le premier épisode (que vous pouvez trouver gratuitement) m’a permis de juger non seulement du style du nouvel auteur, mais aussi de l’histoire. Il s’agit d’une suite, mais les personnages principaux de la trilogie originale ne sont pas au rendez-vous. Le récit se situe une dizaine d’année plus tard alors que Richelieu est mort et les Lames dissoutes. Mazarin, le nouveau cardinal, tente d’imposer son autorité et cherche à reformer un nouveau groupe.

Le style de Philippe Auribeau correspond à celui de Pierre Pevel et nous projette en quelques pages dans l’univers des Lames du Cardinal. De nouveaux personnages font leur apparition, tous plus originaux que les autres. On retrouve les mousquetaires, les dragons sous forme humaine et le Paris du XVIIe siècle.

Je suis un peu nostalgique de l’ancienne trilogie et de ses personnages, mais cette série est très prometteuse, surtout que je trouve très intéressant ce format en épisodes et cette idée d’une suite aux Lames.

Que vous ayez lu les romans de Pierre Pevel ou non, cette histoire peut être lue indépendamment et ravira les fans de cape et d’épée, et de fantasy.

1/06/2016

Les Ombres de Wielstadt (Pierre Pevel)

Éditions Bragelonne 260 pages

Éditions Bragelonne
260 pages

Synopsis :

Hiver 1620.

Les premiers feux de la guerre de Trente Ans dévorent le Saint empire romain germanique mais épargnent Wielstadt. Protégée depuis toujours par un dragon, cette ville allemande est le théâtre d’une autre bataille qu’un exorciste en armes, le chevalier Kantz, mène seul contre le Mal.

Mon avis :

Les Ombres de Wielstadt est le premier tome d’une trilogie nommée Wielstadt. Dans ce volume, on découvre une ville enneigée, Wielstadt, dont les rues ne sont pas très sûres malgré la garde vigilante d’un dragon mystérieux. Une série de meurtres, particulièrement horrible, sévit dans la ville et ne semble pas être l’œuvre de simples humains. Kantz, le personnage principal, possède un pouvoir capable de neutraliser les créatures venues de « l’autre côté ». Il se lance alors dans une enquête difficile avec plus ou moins d’aide (Que cache le chef des gardes de la ville ? Et qui est cette femme en rouge qui apparait dans son carrosse à un moment propice ?). L’ambiance du récit est noire. On tremble à chaque nouveau meurtre, et le final, explosif, laisse de nombreuses questions en suspens.  Ce roman est vraiment différent de la trilogie du Paris des Merveilles que j’avais lu précédemment, surtout dans l’ambiance très moyenâgeuse et le caractère sombre de l’histoire. Kantz, lui-même est un personnage étrange (On ne connait rien de son passé et de la manière dont il a acquis son pouvoir). L’écriture de Pierre Pevel reste quant à elle toujours aussi fluide et agréable à lire.

Si vous n’avez pas cet ouvrage dans votre bibliothèque, ne tardez plus !

11/02/2016

Le Paris des Merveilles, Tome 3 : Le royaume immobile (Pierre Pevel)

Éditions Bragelonne 313 pages

Éditions Bragelonne
313 pages

Synopsis :

PARIS, DEBUT DU XXe SIECLE.

La porte vers la capitale d’OutreMonde, Ambremer, amène bien des Merveilles au Paris du siècle passé : la tour Eiffel est bâtie d’un bois blanc qui chante à la Lune, sur les Champs-Élysées, le feuillage des arbres diffuse à la nuit une douce lumière mordorée, et les créatures féeriques vivent parmi les hommes.

Alors que tous ne songent qu’aux prochaines élections du Parlement des Fées, Griffont doit aider un ami soupçonné du meurtre d’un mage du Cercle Incarnat. De son côté, Isabel se trouve aux prises avec de dangereux anarchistes venus de l’OutreMonde et bien décidés à ensanglanter Paris pour se faire entendre. Mais bientôt Griffont et Isabel découvriront que ces deux affaires sont liées, et lèveront alors le voile sur un secret ancien susceptible d’ébranler le trône d’Ambremer.

BIENVENUE DANS LE PARIS DES MERVEILLES.

Mon avis :

La lecture de ce dernier tome du Paris des merveilles m’a procurée autant de plaisir que les deux premiers. Les personnages sont toujours aussi attachants, l’histoire pleine de rebondissement et l’écriture fluide. J’ai tout simplement adoré lire cette trilogie. Comme pour Les Lames du Cardinal, je trouve que le récit est très bien construit, on ne s’ennuie pas, on est même surpris à chaque fin de chapitre. L’auteur est brillant, il arrive à nous faire voyager dans des univers incroyables (Qui aurait pensé que du steampunk mélangé à un monde féerique pouvait fonctionner ?). C’est un auteur que je continuerai à suivre. Je vous recommande la trilogie du Paris des merveilles si vous adorez les enquêtes policières, la magie, l’aventure et les mondes originaux.

Un très bon livre.

2/02/2016

Le Paris des Merveilles, Tome 2 : L’Elixir d’Oubli (Pierre Pevel)

Éditions Bragelonne 294 pages

Éditions Bragelonne
294 pages

Synopsis :

PARIS, DEBUT DU XXe SIECLE.

Dans un Paris de la Belle Époque où se côtoient gnomes, dryades, chats-ailés et arbres enchantés, Louis Denizart Hippolyte Griffont, membre reconnu d’un club de gentlemen magiciens, est sur une nouvelle affaire de meurtre. La victime est un antiquaire apparemment sans histoires, mais l’enquête du mage le conduit à un nom que beaucoup redoutent : Giacomo Nero. Cet ambitieux mage noir pourrait bien être mêlé à une intrigue trouvant ses origines à l’époque de la Régence. En ce temps-là, Griffont était le chevalier de Castelgriffe. Érudit désinvolte et mage libertin, il s’apprêtait à affronter une société secrète et, ce faisant, collaborait pour la première fois avec une certaine baronne de Saint-Gil. Cependant, révéler aujourd’hui les secrets du siècle passé pourrait bien éveiller un conflit s’étendant jusqu’à l’OutreMonde…

BIENVENUE DANS LE PARIS DES MERVEILLES.

Mon avis :

Continuant sur ma lancée, j’ai lu le tome 2 du Paris des Merveilles avec passion. La plume de Pierre Pevel est toujours aussi belle, toujours aussi plaisante à lire. Dans ce volume, nous retrouvons Griffont et Isabel de Saint-Gil, menant tambour battant une enquête de meurtre beaucoup plus difficile que dans le tome 1. Je trouve que L’Elixir d’Oubli est mieux construit que Les enchantements d’Ambremer. Et ceci pour plusieurs raisons : tout d’abord, l’enquête est compliquée, on nous donne des bribes d’informations sans tout nous lâcher, du coup le suspens est au rendez-vous et nous accroche jusqu’au bout. Ensuite, nous sommes soumis à toute sorte d’émotion. L’auteur ne nous épargne pas, quitte à jouer avec nos nerfs en même temps qu’avec la vie de ses personnages. Enfin, l’idée de suivre deux histoires parallèles à deux époques différentes, avec les mêmes personnages est brillante et ajoute encore plus d’aventure.

J’ai dévoré ce livre en quelques jours et je suis contente de savoir qu’il y a un tome 3. Je ne me lasse pas de cet univers original.

23/01/2016

Le Paris des Merveilles, Tome 1 : Les enchantements d’Ambremer (Pierre Pevel)

Éditions Bragelonne 2015 382 pages

Éditions Bragelonne
2015
382 pages

Synopsis :

PARIS, DÉBUT DU XXe SIECLE.

Les messieurs ont de fières moustaches, des chapeaux melons ; les dames portent des corsets, des jupons, des bottines à boutons. Déjà, de rutilants tacots pétaradent parmi les fiacres le long des Grands Boulevards aux immeubles haussmanniens. Mais ce n’est pas le Paris de la Belle Époque tel que nous l’entendons : la tour Eiffel est en bois blanc, les sirènes ont investi la Seine, les farfadets, le bois de Vincennes, des chats-ailés discutent philosophie et une ligne de métro permet de rejoindre le pays des fées.

Occupé à enquêter sur un trafic d’objets enchantés, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, se retrouve mêlé à une série de meurtres. Confronté à des gargouilles immortelles et à un puissant sorcier, Griffont n’a d’autre choix que de s’associer à Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien…

BIENVENUE DANS LE PARIS DES MERVEILLES.

Mon avis :

J’ai attendu longtemps avant de lire ce livre, car le merveilleux n’est pas un genre qui m’attire particulièrement. Je m’attendais à quelque chose d’enfantin, proche des contes, des histoires de fées, d’elfes ou autres créatures mystiques. Néanmoins, je connaissais déjà l’auteur pour avoir lu la trilogie Les Lames du Cardinal, éblouissante aventure de cape et d’épées à l’époque de Richelieu, où le magique côtoie l’historique. Parce que sa plume est belle, ses idées étonnantes et ses histoires passionnantes, je me suis résolue à lire cette nouvelle trilogie intitulée Le Paris des Merveilles. Et je ne suis pas déçue de l’avoir fait !

Pierre Pevel aime prendre Paris comme cadre à ses histoires, et il a bien raison, car il maitrise la géographie des lieux et nous fait voyager au début du XXe siècle avec brio. L’histoire dans laquelle il nous plonge est alambiquée : des vols, des courses-poursuites, des enquêtes de police viennent s’ajouter à des légendes obscures et des récits anciens. On ne s’ennuie pas. Les personnages sont hauts en couleur. Louis Griffont, un mage, s’improvise enquêteur quand des événements étranges surviennent dans la capitale et mettent en danger une femme qu’il apprécie tout particulièrement. Isabel de Saint-Gil campe une femme fatale, intelligente et téméraire, contrebalancée par une Cécile de Brescieux, charmante et mystérieuse. Les créatures sont nombreuses à graviter autour d’eux ; gentilles ou méchantes, elles ont toujours un rôle à jouer. L’auteur nous livre au compte-gouttes les informations, puis les ajustent habilement au fil des pages. Enfin, ce que j’aime dans les romans de Pierre Pevel, c’est cette capacité à mélanger le réalisme (Paris en 1909) et le fantastique, ici le merveilleux (l’OutreMonde, les créatures des contes, la magie). Le décor est si bien planté que l’on est happé dans l’histoire sans remettre en cause la mise en scène, même la plus étrange. Toutefois, plusieurs petites choses m’ont agacée : les interventions de l’auteur dans le récit (par exemple : « si vous en doutez, relisez le premier chapitre de ce livre »), la mise en place de l’histoire assez longue au début, certains dialogues de politesse tout à fait inutiles et un final un peu trop expédié pour la grande méchante de l’histoire. Le tome 2 devrait nous en dire plus, je l’espère.

Sans hésitation, je vous conseille la lecture de ce livre qui se dévore et fait rêver.

Les Enchantements d’Ambremer est suivi de L’Elixir d’Oubli et Le Royaume Immobile.

1/08/2014

Les lames du Cardinal, T.3 (Pierre Pevel)

- Éditions Bragelonne - 328 pages

Éditions Bragelonne
328 pages

Résumé :

Paris, 1633. Les dragons menacent le royaume. Surgis de la nuit des temps, ils sont décidés à restaurer leur règne absolu. Usant de sorcellerie, ils ont pris apparence humaine et créé une puissante société secrète, la Griffe noire, qui conspire dans les plus grandes cours royales d’Europe. Pour déjouer leurs complots, Richelieu dispose d’une compagnie d’aventuriers et de duellistes rivalisant de courage, d’élégance et d’astuce. Des hommes et une femme aux talents exceptionnels, prêts à braver tous les dangers et à risquer leur vie pour la Couronne : les Lames du Cardinal. Mais alors qu’ils approchent du Mont-Saint-Michel à la faveur de la nuit, ils savent que le prochain défi pourrait être le dernier. Car, outre les plans de leurs ennemis, il va leur falloir percer les secrets de l’ordre des Soeurs châtelaines qui réside en ces lieux sacrés. Cette fois le courage et la loyauté ne suffiront pas. Rapière au poing, les Lames devront se résoudre à tout sacrifier s’ils veulent sauver Paris de la destruction.

Mon avis :

Le Dragon des Arcanes termine la trilogie des Lames du Cardinal. Je pense que l’auteur aurait pu écrire encore plusieurs tomes tellement son univers est riche et intéressant. La plume de Pierre Pevel est toujours aussi sublime et l’histoire ne manque pas de rebondissements. J’ai adoré suivre les Lames de La Fargue dans un Paris menacé par les dragons. Moi qui aime l’histoire de France, j’ai été comblée ! Ce volume est plus noir que les deux précédents, mais il magnifie le combat que mène les Lames contre la griffe noire et cette mystérieuse loge des Arcanes. Les intrigues, les combats et les tragédies se mélangent au gré des événements. Je trouve que les personnages ont gagné en maturité et en charisme. Je me suis attachée à eux et c’est difficile de se dire qu’il n’y aura pas de suite. Les décors sont très beaux, surtout celui de Notre-Dame. De la grande Fantasy française à lire absolument.

20/03/2014

L’alchimiste des ombres, T.2 (Pierre Pevel)

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304 pages
Editions Bregelonne
2009

Quatrième de couverture :

Paris, 1633. Les dragons menacent le royaume.
Surgis de la nuit des temps, ils sont avides de pouvoir et décidés à restaurer leur règne absolu. Usant de sorcellerie, ils ont pris apparence humaine et créé une puissante société secrète, la Griffe noire, qui conspire déjà dans les plus grandes cours d’Europe.
Pour déjouer leurs sinistres complots, Richelieu a reformé son unité d’élite, une compagnie clandestine d’aventuriers et de duellistes rivalisant de courage, d’élégance et d’astuce. Six hommes et une femme aux talents exceptionnels prêts à braver tous les dangers et à risquer leur vie pour la Couronne : les Lames du Cardinal.
Mais alors qu’ils ont rendez-vous, par une nuit d’orage, avec une espionne italienne aussi belle que dangereuse qui prétend détenir les clés d’un complot à venir, ils sont loin d’imaginer l’ampleur de la tragédie qui va s’abattre sur la France et les obliger à affronter leur plus terrible adversaire : l’Alchimiste des ombres…

Critique :

Comme le premier tome de la série des Lames du Cardinal, L’alchimiste des ombres se lit avec grand plaisir. L’écriture de Pierre Pevel est toujours aussi agréable, et ses idées toutes plus originales que les autres. On connait de mieux en mieux les personnages principaux et on s’y attache. J’ai beaucoup aimé Saint-Lucq, à la fois mystérieux, efficace et fascinant. Le poids des missions et des devoirs envers le cardinal affectent de plus en plus les Lames. La Fargue vieillit, Leprat faiblit, etc. Par contre, en face d’eux, l’ennemi grandit. Le récit est rythmé et nous emporte dans les combats d’épées, les couloirs du Louvre et les rues de Paris. J’ai dévoré ce tome.

 

8/05/2013

Les Lames du Cardinal, T. 1

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Quatrième de couverture :

Paris, an de grâce 1633. Louis XIII règne sur la France et Richelieu la gouverne.
Le Cardinal, l’une des personnalités les plus puissantes et les plus menacées de son temps, doit sans cesse se garder des ennemis de la Couronne. L’espionnage, l’assassinat, la guerre, tout est bon pour parvenir à leurs fins… et même la sorcellerie, qui est l’œuvre des plus fourbes adversaires du royaume : les dragons !
Ces redoutables créatures surgies de la nuit des temps se dissimulent parmi les humains, ourdissant de sombres complots pour la reconquête du pouvoir. Déjà la Cour d’Espagne est tombée entre leurs griffes…
Alors, en cette nuit de printemps, Richelieu décide de jouer sa carte maîtresse. Il reçoit en secret un bretteur exceptionnel, un officier dévoué que la trahison et le déshonneur n’ont pourtant pas épargné : le capitaine La Fargue. Car l’heure est venue de reformer l’élite secrète qu’il commandait jadis, une compagnie d’aventuriers et de combattants hors du commun, rivalisant d’élégance, de courage et d’astuce, ne redoutant nul danger.
Les Lames du Cardinal !

Critique :

Quelle belle surprise ! C’est un nouvel Alexandre Dumas que l’on a avec ce roman, un nouveau Trois Mousquetaires moderne. Et c’est peu dire, car la plume de Pierre Pevel est délicate, subtile, endiablée. Elle nous emmène dans le Paris du XVIIe siècle avec de belles descriptions, nous plonge dans des combats d’épées avec force et nous intrigue dans de mystérieux complots. Une fois le roman commencé, il est impossible d’en arrêter sa lecture. J’ai été ravie du début à la fin, les personnages sont attachants (Agnès et Ballardieu), étranges (Saint-Lucq, le sang-mélé) et ne manquent pas de surprises (Laincourt). Quant aux lieux, ils sont si bien décrits qu’il est facile de s’enfoncer dans les rues de ce vieux Paris ou de pénétrer dans les sombres châteaux de la vallée de Chevreuse.
La fantasy- par l’intermédiaire des dragons – est intégrée par petite touche et n’envahit pas le récit. On a l’impression que l’univers de Pierre Pevel est historique. Ce qui est un exploit ! Le lecteur se laisse porter dans l’aventure sans difficulté. Les multiples rebondissements font que l’on ne s’ennuie jamais.
Un livre passionnant que je recommande vivement !