2/06/2015

La Chasse aux Marqués (Tesha Garisaki)

20 pages Éditions Voy'el Collection e-court

20 pages
Éditions Voy’el
Collection e-court

Résumé :

La magie est interdite à Sarèje. L’Inquisition n’hésite pas à se servir d’androïdes pour tuer les « marqués », détenteurs de tatouages aux propriétés magiques. Natalia est l’un d’eux. Sa vie est consacrée à soigner les gens, comme l’y a prédestinée sa marque. Mais ce soir, elle est prise en chasse par un modèle expérimental.

Mon avis :

J’ai beaucoup aimé cette nouvelle très SF. L’ambiance sombre et tendue s’installe dès le début de l’histoire. On se retrouve avec deux points de vue : celui de l’androïde qui traque et celui de Natalia qui fuit. Lorsque l’on suit la jeune femme, on cherche le robot, et inversement. Le temps de la poursuite est court et accentue l’atmosphère oppressante du récit.  Il y a peu de personnages et les lieux sont aussi restreints. Tout est bien construit. Il y a quand même un bémol à cet enthousiasme : l’histoire est trop facile et trop courte. L’idée est tellement intéressante que l’on s’attend à plus de développement ou de complexité. Peut-être que la fin méritait un traitement plus subtile. Il paraitrait qu’un roman est prévu… Intéressant !

Une auteur à suivre.

30/05/2015

Errances, Ep. 1 et 2 (Denis Labbé)

Lune écarlate Éditions  Collection Lune Ténébreuse

Lune écarlate Éditions
Collection Lune Ténébreuse

Résumé :

Plus de six mois après le début de l’épidémie apparue au Struthof à la suite d’une expérience nazie qui a refait surface, l’hiver s’est abattu sur la France, rendant la survie plus difficile encore. Louis, l’un des rescapés, est à nouveau sur la route en compagnie de Léa, une jeune fille qu’il a sauvée de cannibales. Les dangers qui les menacent ne cessent d’augmenter et ne sont pas uniquement dus aux zombies. Dans cette société en pleine déliquescence, ils doivent survivre aux hordes en marche, aux bandes d’humains affamés et à l’égoïsme général.

Mon avis :

Avec la série Walking Dead, je suis devenue fan des histoires d’apocalypse, de zombies et de  survie en milieu hostile. En lisant le synopsis d’Errances, de Denis Labbé, j’ai aussitôt fait le parallèle avec cette série. Ce volume numérique contient deux épisodes de 15 pages chacun. C’est court, mais assez pour nous présenter deux héros, perdus dans un monde dangereux où des zombies et des cannibales s’attaquent aux vivants. L’ambiance et la tension sont au rendez-vous. En plus, l’histoire commence en hiver (il fait froid et il neige). Au fil de leur marche, les rencontres se multiplient aussi surprenantes que périlleuses. Pour l’instant, je n’ai pas vu de grande originalité, mais les petits indices qui nous sont donnés sur l’origine des personnages ou leurs histoires personnelles, m’ont rendu curieuse. Le seul bémol que j’ai trouvé concerne la fille Léa. Je la trouve trop optimiste. Pour quelqu’un qui visiblement n’a plus de famille et erre depuis six mois, c’est difficile de croire qu’elle ait gardé foi en l’espèce humaine. Les épisodes suivants nous en apprendront peut-être plus. A suivre.

23/05/2015

Rouge rubis (Felix Fuchssteiner, 2014)

Sortie le 24 sept. 2014 Drame, fantastique, romance Film allemand

Drame, fantastique, romance

Synopsis :

Gwendolyn est une jeune londonienne ordinaire. Un jour, alors qu’elle rentre du lycée, elle est soudainement transportée en 1900 par une force inconnue. De retour dans le présent, elle est approchée par une société secrète qui la surveille depuis sa naissance. Elle est en fait la dernière voyageuse, le Rubis. Aux côtés de son charmant partenaire Gideon de Villliers, elle devra voyager à travers les âges pour accomplir de mystérieuses missions…

Mon avis :

Ce film est une adaptation du livre écrit par Kerstin Gier. Je l’ai découvert sans avoir lu le roman, je ne pourrai donc pas en faire la comparaison, du moins pour le moment. Je compte bien lire cette histoire prochainement. Rouge Rubis est le premier volet d’une trilogie, dont seulement les deux premiers tomes ont été adaptés au cinéma. Bleu Saphir et Vert Émeraude sont les suivants (ce dernier devrait sortir en 2016 dans les salles). L’histoire est intéressante, car elle combine voyage dans le temps, romance d’adolescent et aventure. Gwendolyn, le personnage principal, est atypique, car c’est une fille maladroite, malchanceuse, mise de côté dans sa famille derrière la belle et talentueuse Charlotte. Elle n’a à première vue aucune particularité, et son pouvoir se manifeste par hasard. Tout le charme de l’héroïne se trouve dans sa façon d’aborder les problèmes et les missions, une manière qui désarçonne jusqu’à son compagnon de voyage, le fameux Gideon de Villiers. Les événements et les rebondissements se succèdent. Le danger plane à chaque époque qu’ils traversent. Il y a beaucoup de questions qui restent en suspens à la fin, il faut donc regarder la suite pour obtenir des révélations. Ce film ne s’adresse pas seulement aux adolescents. Si vous aimez le fantastique et l’aventure, n’hésitez pas.

17/05/2015

Des textes sur des images #2

fille_aux masquesSource : Schin Loong illustration, The rose eater

 Mon texte inspiré de l’image :

Des masques, une centaine de masques. Les murs de la boutique en étaient recouverts, ne laissant rien d’autres visible. Le foisonnement des visages s’ajoutait au rayonnement des couleurs et aux variations des matières. Lydia en restait bouche bée. Immobile sur le seuil, la main encore posée sur ses lèvres pour arrêter un éclat de surprise, elle avait les yeux ébahis. Elle n’avait même pas entendu la porte se fermer derrière elle, jouant à nouveau le tintement des clochettes accrochées à l’entrée. Comment avait-elle pu passer de si nombreuses fois devant cette échoppe et ne pas y venir. D’un pas lent, elle avança vers les petites étagères centrales qui rassemblaient des chapeaux et des plumes de toutes sortes. La jeune femme retint ses robes pour ne pas bousculer par inadvertance un objet. L’allée était étroite. Derrière elle, une autre étagère rassemblait une panoplie d’éventails, rivalisant de beauté avec les roses en papiers un peu plus loin. De la même manière qu’une petite fille découvrait une maison de poupée, Lydia détaillait les créations, les yeux pétillants.
— Auriez-vous trouvé un délice d’inventivité par ici, Madame ? demanda une voix masculine derrière elle.
Surprise, elle se redressa et faillit emporter avec elle un éventail qu’elle rattrapa de justesse. Par réflexe, elle se couvrit la moitié du visage en le portant devant elle pour cacher les rougeurs naissantes.
— Excusez-moi, Monsieur, bredouilla-t-elle, honteuse de ne pas s’être présentée au vendeur en arrivant.
— Je vous en prie, Madame, répondit l’homme avant de faire une courbette harmonieusement ajustée pour mettre en avant son chapeau à plume et son costume richement décoré.
Lydia remarqua alors qu’il portait un masque en dentelle de métal noir. Il couvrait seulement la partie haute de son visage, laissant un menton taillé finement en un v arrondi. Ses yeux, d’un marron clair, ne la quittaient pas.
— Cet éventail vous va à ravir, continua-t-il, puis-je vous montrer un assortiment de roses et de plumes qui accompagnerait à merveilles votre robe.
Il n’attendit pas sa réponse pour lui prendre sa main gauche et la poser délicatement sur son avant-bras afin qu’elle le suive. Il l’emmena un peu plus loin, devant une vitrine où des roses en papier mache s’enroulaient autour de longues plumes teintées. L’homme sortit une clef de son pourpoint et ouvrit la vitrine ; il en sortit une plume verte maintenu dans sa complémentarité par une rose rouge. Il l’épingla ensuite sur le haut de la robe de Lydia. La jeune femme aurait aimé retirer ce masque qui cachait le visage de l’homme. A défaut, elle abaissa son éventail et le laissa accrocher la décoration.
— Je vous l’offre, dit-il en reportant son regard sur elle.
Muette, Lydia le dévisageait. Il se rapprocha d’elle et dans un mouvement leste et rapide, il posa ses lèvres sur les siennes, en ôta un baiser avant de s’enfuir comme il était venu, mystérieusement. Il fallut une bonne minute à la jeune femme pour se rendre compte qu’elle était à nouveau seule. Égarée, elle chercha son chemin jusqu’à la sortie.L’air frais qui entra lorsqu’elle ouvrit la porte la ramena à la réalité.
–Attendez ! interpella quelqu’un derrière elle. Vous n’avez pas réglé la rose vermeille et la plume hardie.
Lydia se trouva face à un vieux monsieur, le gérant du magasin. Elle balbutia quelques mots avant de payer une forte somme pour garder l’ornement. Une fois dehors, elle se pencha sur la rose et la respira pour capter le parfum de l’homme qui lui avait offert.

25/04/2015

Des textes sur des images

Ne trouvant pas l’inspiration en ce moment pour un roman ou une nouvelle, je me suis mise à écrire sans préparation aucune sur des images trouvées sur internet. Les sujets sont différents, les ambiances aussi. J’ai écrit au gré de mes envies, de mes émotions et de mon inspiration. Je vous fais partager ici quelques extraits.

La première image représente une jeune fille jouant de la flûte au bord d’une rivière :

speedpaint__58_by_sylar113-d8qtoveSource : Speedpaint#58 by Sylar113

Mon extrait :

Je ne me rappelai plus depuis combien de temps je marchais dans cette forêt. Mes pieds nus et ensanglantés ne me faisaient plus souffrir, ils s’étaient habitués aux cailloux et aux morceaux de bois qui jonchaient le chemin. Lorsque j’avais quitté la ville assiégée, je ne pensais pas me perdre dans ces bois. Habillée d’une robe bleue et blanche, j’avais des traces de ronces sur les jambes et les bras, restes de ma course effrénée pour échapper à l’envahisseur. J’étais partie sans rien que mon sac en bandoulière qui ne quittait jamais. Il ne contenait pas de nourriture, mais ma flûte s’y trouvait, c’était le principal. Je m’arrêtai lorsque je vis le couvert de la forêt s’éclaircir. Une clairière. Je m’approchai avec prudence. Une petite maison en bois se trouvait au fond. Le bruit de l’eau laissait penser qu’une rivière coulait de l’autre côté. La bâtisse était délabrée, certainement abandonnée depuis quelques temps. Un coup d’œil rapide à travers une fenêtre brisée me permit de confirmer cette supposition. Je contournai la maison et trouvai un ponton. Les feuilles de l’automne parsemaient le cours de multiples couleurs. Attirée par la beauté du paysage, j’oubliais mes terreurs des dernières heures. Je sortis ma flûte et entonnai une mélodie. Le chant des rescapés. Les notes de musique se matérialisèrent, comme à leur habitude, dans un bleu turquoise et s’envolèrent pour aller chercher la vie plus loin. Le premier air fit naître une feuille, le second un oiseau. La facilité avec laquelle je matérialisai les êtres m’avait valu à la fois du respect et de la peur. Certains considéraient cette qualité comme un don à préserver, d’autres voulaient à tout prix l’étouffer. Lorsque l’envahisseur était arrivé à nos portes, on m’avait fait monter sur les remparts et on m’avait demandé, comme à de nombreux autres jeunes vitalistes, de créer des soldats pour défendre la cité. J’avais refusé, catégorique, car je ne voulais pas donner la vie à des êtres qui allaient donner la mort, mais je dus me résigner sous la contrainte.Une erreur, car les esprits qui sortirent de ma flûte représentèrent ma peur : des spectres et des êtres fantomatiques se succédèrent et s’effacèrent aux premiers coups d’épée de l’ennemi. J’avais échoué et je m’étais enfuie.

L’image suivante est plus intrigante :

train_ombréSource : Train train quotidien by AquaSixio

Mon extrait :

Le train ralentit puis s’arrêta dans un sifflement aigu. Un épais jet de vapeur envahit le ciel et s’ajouta au brouillard qui envahissait les environs. Au devant, l’orée d’une forêt à demi cachée inquiétait le cheminot.
— Il est dangereux de continuer, dit-il à son passager imprévu.
— Avance, insista l’autre en pointant une arme sur sa tempe.
— Personne n’est revenu de ces bois, trembla le conducteur.
— Explique moi alors comment ces rails ont été construites ?
— Cela fait bien longtemps, avant même que la forêt n’envahisse les lieux.
— Trêve de bavardage, je dois aller là-bas. Redémarre ou tu y passes pour de bon.
’arme avait toujours raison. Le conducteur relança les machines et fit avancer le train sur les rails. Ils pénétrèrent dans la forêt. La brume les enveloppa. Malgré les phares de l’engin, ils ne pouvaient voir à plus de 10 mètres c’est-à-dire les rails devant eux.
— Je dois aller jusqu’où ? demanda le cheminot mal assuré.
Personne ne répondit. Il se retourna et vit l’homme sauter du train, une valise à la main puis courir en direction des arbres. Le conducteur arrêta aussitôt le train et regarda l’homme disparaître entre les arbres. Quel fou !

Et enfin, une image qui m’a inspiré du post-apocalyptique :

19334Source : Science-fiction/Ville

Mon extrait :

Jin se tenait devant moi, le dos tourné, ses longs cheveux noirs étaient balayés par un vent teinté de poussière. Face aux ruines de Myth qui s’étendait en contrebas et se poursuivait jusqu’à l’horizon, elle restait muette. Quelque chose s’était brisée en elle et je n’arrivais pas à savoir ce qui avait changé. Nous avions perdu espoir depuis bien longtemps et nous savions avant même d’arriver que Myth n’était plus que l’ombre d’elle-même. Pourtant, la réalité semblait dépasser ses visions. Peut-être avait-elle cru retrouver des quartiers épargnés ou des survivants, mais la ville était baignée dans un silence à la fois apaisant et inquiétant. Droite, les bras le longs du corps, Jin avait la pose du recueillement symbolique. Je n’osais pas bouger, mais le soleil se couchait et il fallait trouver un endroit pour dormir. Je m’avançai lentement et m’arrêtai à côté d’elle. L’orangé des derniers rayons de lumière embellissait les pierres des bâtiments encore debout et jouait avec les reflets de la rivière qui serpentait entre les épaves des bateaux échoués.
— Ne restons pas là, commençais-je. Le délabrement de cet immeuble ne me dit rien qui vaille.
Jin baissa la tête et retira une larme de sa joue.
— Oui, quittons cet endroit.
Nous descendîmes l’escalier de services encore en état. La poussière envahissait chaque recoin de la bâtisse et recouvrait les débris éparpillés dans les étages. Il n’y avait aucune trace d’êtres vivants. Si quelqu’un était passé par ici, ses pas auraient été aussitôt recouverts. Cela ne nous aidait pas à retrouver du monde, mais nous évitait d’être suivis. On ne savait jamais sur qui on pouvait tomber. Les Galath n’étaient jamais loin. Jin s’arrêta en bas et jeta un rapide coup d’œil dans la rue. Elle était vide et silencieuse, comme le reste de la ville, mais cette apparente sérénité ne devait pas nous endormir. Nos ennemis se déplaçaient dans le sol, s’insinuait dans la pierre et s’appropriait les éléments assez consistants pour les accueillir. Le seul indice que nous avions pour les repérer était un grésillement caractéristique. Jin tendait l’oreille. Elle avait l’ouïe fine. Je ne vivais dehors que depuis un an et je n’avais pas toujours les bons réflexes de survie.

29/03/2015

Détectives – Ernest Patisson – Hantée

Éditions Delcourt

Éditions Delcourt

Résumé :

Ernest Patisson est invité sur une île écossaise reculée. Le maître des lieux aimerait beaucoup avoir l’avis du détective au sujet de l’esprit machiavélique qui semble persécuter son épouse. Patisson répond volontiers à l’étrange invitation. L’helvète, éternel sceptique, a déjà hâte de lever le mystère. Mais sur l’île isolée, alors que les portes claquent et que les cris résonnent dans la nuit, le sang ne tarde pas à couler.

Mon avis :

Il s’agit du tome 3 de la série Détectives. En comparaison du tome 1 (Miss Crumble), je trouve l’enquête moins fouillée. Les indices sont trop minimes pour aider le lecteur à trouver le coupable, du coup on est un peu perdu. Néanmoins, l’ambiance est parfaite. Plongé au cœur d’une île perdue et d’un château écossais, les ingrédients d’un bon suspens sont là. Les personnages sont mystérieux et cachent des secrets qu’Ernest Patisson ne met pas longtemps à dévoiler. On ne s’ennuie pas. Les dialogues sont savoureux. Il s’agit d’une nouvelle enquête intéressante.

2/03/2015

Détectives – Miss Crumble, le monstre botté

64 pages Éditions Delcourt

64 pages
Éditions Delcourt

Résumé :

1918. Au lendemain de la guerre, dans le sympathique village de Sweet Cove, tout respire la douceur de vivre. Ah, Sweet Cove… ses jardins bien entretenus, ses salons de thé aux doux parfums de gâteaux chauds… C’est pourtant ici que va frapper un mystérieux assassin botté, l’occasion rêvée pour une célèbre institutrice retraitée de s’adonner à son sport préféré : mener l’enquête.

Mon avis :

Cette bande-dessinée fut une belle découverte. L’histoire s’installe dans un début du XXe siècle marqué par la première guerre mondiale. Les protagonistes sont rapidement dépeints (une planche nous suffit à les présenter, c’est efficace) et deviennent les suspects évidents de l’enquête que va diriger Miss Crumble. On peut comparer ce récit à un roman d’Agatha Christie. Le suspens monte au fil de l’enquête. En tant que lectrice, je me suis mise à chercher le coupable, à relever les indices et à comprendre les déductions de Miss Crumble et du policier Pym. J’ai été tenue en haleine jusqu’au bout. Les dessins accompagnent parfaitement l’histoire, j’ai aimé les moues de Miss Crumble et les tics des différents visages des suspects. Une BD intéressante et réfléchie.

15/02/2015

La visiteur du futur – La meute – épisode 5

Éditions Bragelonne 71pages

Éditions Bragelonne
71pages

Résumé :

Après l’introspection dans le passé du visiteur et de Belette, tout le monde reprend conscience. Les emmerdes ne font alors que commencer…

Mon avis :

Il s’agit du dernier épisode du livre numérique Le Visiteur du Futur – La Meute et peut-être de la série dans sa globalité. Je ne l’espère pas, mais on ne sait pas encore s’il y aura une suite. L’histoire se termine à coup d’explosions, de confrontations, d’intrigues et de plans à quatre (ou six, ou cinq, etc.). Il n’y a pas de temps morts, les blagues sont au rendez-vous, c’est vraiment amusant. Pourtant, même si l’histoire est bien, j’aurais préféré continuer dans la lignée de la série, avec Mattéo et sa triste histoire avec Judith, ou avec Constance et les Lombardi. J’aurais aimé que Raph ne soit pas aussi spectateur et inutile qu’il l’est dans La Meute. Bref, quelques petits regrets sur l’histoire, plus que sur le style. L’esprit de la série est respecté et c’est le principal. Je garde espoir de lire une nouvelle aventure du visiteur du futur dans l’année…

7/02/2015

Traquemort, T.2 La rébellion (Simon R. Green)

 

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Editions L’Atalante, 536 pages

Résumé :

L’Empire se putréfie. Depuis le Trône de Fer, entourée d’une aristocratie dépravée, Lionnepierre XIV gouverne mille planètes où règnent l’arbitraire, l’injustice et la corruption. Les temps sont mûrs pour la rébellion, et nombreux en seront les acteurs. Tandis que la résistance clandestine des parias de la société impériale se renforce dans les souterrains de la capitale Golgotha, une alliance hétéroclite scellée sur un monde lointain se prépare à frapper. À sa tête, désormais figure emblématique, héros malgré lui, Owen Traquemort le proscrit et ses compagnons d’aventure, irrémédiablement changés depuis qu’ils ont traversé le Labyrinthe de la folie. Leur objectif : de monde en monde organiser la révolte et saper les forces de l’Empire. Mais la route est longue vers la liberté, et d’autres menaces guettent l’humanité, des IA malveillantes de Shub aux agressions d’extraterrestres surgis d’au-delà des ténèbres. L’univers n’est pas l’ami de l’homme. Et au sein même de la rébellion…

Mon avis :

Ce deuxième volet de l’épopée Traquemort est dans la continuité du précédent tome. Les personnages, toujours hauts en couleur, sont confrontés à une vie plus dure qu’avant, puisqu’au lieu de fuir, ils ont décidé de faire face à l’empire. J’ai adoré le changement qui s’opère en eux, autant physique que psychologique. Des duos surgissent dans des lieux improbables comme Silence et son investigatrice, Jack Hasard et Rubis Voyage. Ensemble, ils se découvrent une nouvelle nature, ce qui surprend franchement le lecteur. L’imagination débordante de Simon R. Green foisonne dans ce livre, on y rencontre de nouvelles intrigues à la cour, de nouveaux ennemis et des planètes toutes aussi étranges que leurs habitants. Ce livre est un plaisir et un grand voyage dans l’univers. Un petit regret tout de même : certaines longueurs ralentissent l’histoire, surtout lorsqu’il s’agit des affaires à la cour impériale. Heureusement, l’aventure est toujours au rendez-vous et c’est avec joie que j’achèterai le tome 3 intitulé La Guerre.

 

31/01/2015

Projets d’écriture 2015

Bilan 2014 :

  • Des tests d’écriture

Cette année, j’ai beaucoup écrit, et pourtant je n’ai soumis aucun texte. Pourquoi ? Parce que je suis dans une phase de test, c’est-à-dire que j’essaie plusieurs types de récits (roman, nouvelle, novella), plusieurs façons d’écrire (point de vue, style) et divers genres (SF, fantasy). Par exemple, avec Tyr l’immortelle, je me suis essayée au roman en épisodes tandis qu’avec Cassie et la multivue, j’ai découvert le steampunk. Deux romans qui ont pris du temps, non seulement dans les recherches, mais aussi dans ma façon de procéder. Le premier a été écrit à la main sur un cahier (j’essayais de m’éloigner d’internet, qui m’attire trop souvent dans les méandres de ses pages et de ses sites), tandis que le deuxième a été rédigé lors du nanowrimo de novembre (le challenge a été difficile…).

  • Des lectures et des relectures

Considérant que je ne lisais pas assez, j’ai décidé de me pousser à la lecture. Grâce à ma liseuse, j’ai découvert des romans et des nouvelles que je n’aurais pas acheté en livres, car trop chers ou trop encombrants dans les transports. J’ai été ravie de lire beaucoup plus en 2014 et j’espère poursuivre dans cette voix l’année qui vient. J’ai aussi fait de multiples relectures sur mon roman jeunesse et j’ai réussi à l’envoyer à mes premiers béta-lecteurs. Le retour est plutôt positif. Moi qui pensais que ça ne valait pas un clou, j’ai été surprise que ça intéresse. Du coup, je travaille sur leur retours et je pense l’envoyer à d’autres bétalecteurs par la suite.


Objectifs 2015 :

  • Finir des romans

C’est beau d’écrire, mais le mieux est de finir. Je ne suis jamais loin de la fin, mais je ne sais pas pourquoi, je n’aime pas finir mes textes et ils restent souvent en suspens. Je vais essayer cette année de :

  • Terminer les romans en cours

Tyr l’immortelle : il reste un épisode à écrire.
Cassie est la multivue : il reste deux chapitres environ à rédiger.
Les Cités de Cristal : il y a 70% de fait.

  • Relire encore et toujours

L’ascenseur voyageur T.1 : j’aborde la première phase de correction.
L’ascenseur voyageur T.2 : le texte est à l’état de premier jet, il faut donc commencer les relectures.

  • Des nouvelles ?

C’est peu probable. Je ne suis pas très motivée en ce moment pour écrire des nouvelles. Je vois passer de nombreux ATs intéressants, mais dès que je me lance, c’est une idée de roman ou de novella qui germe. Et puis, je pense que j’ai encore beaucoup à apprendre dans l’écriture avant de revenir à ce genre difficile.

Pour une fois, je trouve ces objectifs réalistes.

Et vous ? Quels sont vos projets pour 2015 ?